Nous transmettons ici la contribution d’un de nos lecteurs, Stanislas-Xavier Guerbet, qui a compilé sur une carte les sanctuaires mariaux, lieux d’apparitions, abbayes et autres lieux saints liés à la Vierge Marie en France et en Belgique.
“Après deux siècles de désorientation révolutionnaire, les catholiques, y compris les plus fervents,« ne savent plus où ils habitent » !Nous ignorons– pour la plupart d’entre nous – toute la richesse léguée par nos aïeux à deux pas de chez nous, et spécialement autour des 500 Vierges miraculeuses qui tapissent notre territoire ! 500 « petits Lourdes » dans lesquels notre Mère du Ciel nous a comblés dès son vivant[1] et pendant 2 000 ans, bien avant Lourdes(1858) et l’invention du chemin de fer avec les millions de malades transportés depuis.
La carte Royaume de Marie (www.RoyaumeDeMarie.fr) a justement pour but de vous montrer le chemin vers les Vierges miraculeuses les plus proches de chez vous, au Nord, au Sud, à l’Est et à l’Ouest sur votre écran d’ordinateur et lors de vos promenades sur votre ordiphone. C’est autour de ces Vierges miraculeuses que Mgr Léonard de Trappes avait organisé l’archidiocèse d’Auch au XVIème siècle et c’est ainsi que Notre-Dame, bien avant ce saint évêque, a littéralement « quadrillé » notre territoire de ses innombrables bienfaits avec toute l’assemblée des saints[2] qui l’ont honorée en ces lieux. « Cette terre était sainte parce que le corps de [saint] Exupère[3] y était ». Les Français retrouveront « où ils habitent », s’ils redécouvrent et méditent combien notre terre est sacrée.
Ma maison sera appelée une maison de prière, dit le Seigneur. Quiconque y demande
reçoit ; et celui qui cherche trouve ; et on y ouvre à celui qui frappe [4]. Ceux qui désireront aller plus
loin dans cette redécouverte et cette méditation verront combien ce texte de la liturgie s’applique non
seulement aux Maisons* de ces Vierges miraculeuses, mais à la France tout entière que nous pouvons
comparer au manteau bleu de Notre-Dame parsemé de fleurs de lys et d’étoiles. Que vos tabernacles
sont aimables, ô Dieu des armées ! Mon âme soupire et languit après les parvis du Seigneur [5].
Le Royaume de Marie vous souhaite à tous pour cette nouvelle année une découverte vivifiante dans
l’admiration du plan de Dieu sur la France et dans la gratitude demandée par Notre-Dame à
Garaison : Oh qu’c’est beau ! Oh qu’c’est beau ! disait en sautant de joie et en battant des mains le petit
Joseph Barbedette, voyant de Pontmain ; Ave Maria ! disait le jeune mendiant Salaün en faisant des
pirouettes sur son arbre, ce « fou du bois » (Folgoët) qu’on retrouva avec un lys blanc d’une beauté
merveilleuse et d’une odeur excellente sortant de sa bouche quelques années après sa mort, lys qui
dura plus de six semaines et sur lequel était marqué en lettres d’or : Ave Maria !… Admiration et
gratitude, moyens remarquables s’il en est de faire revivre en nous les scènes du Saint Évangile depuis
l’émerveillement du ravi de la crèche jusqu’à la compassion de Notre-Dame au pied de la Croix !
« Ici je répandrai mes dons », dit Notre-Dame à Anglèze, la bergère de Garaison. À bientôt avec
tous nos amis sur les chemins qui mènent vers ces lieux bénis, choisis par notre Mère [6] pour nous
protéger sous son manteau”.
[1] Notre-Dame du Pilier à Saragosse (an 39), Notre-Dame de Bethléem près de Montargis (an 44), Notre-Dame du Puy-en-Velay (an 46), etc…
[2] Dans les premiers siècles, on qualifiait de « saints » tous ceux qui demeuraient dans l’état d’amitiéavec Dieu accordé par le Saint Baptême.
[3] Évêque de Toulouse au début du Vème siècle.
[4] Communion de la messe de la Dédicace des basiliques St Pierre et St Paul (19 nov.).
5 Introït de la même messe.
6 « Eh ! douce Mère des chrétiens ! reine des anges et de tout ce qu’il y a de saints dans les cieux, notre curiosité s’en ira-t-elle vous demander maintenant pourquoi il vous a plu d’ouvrir en tel lieu plutôt qu’en tel autre le trésor inépuisable de vos bienfaits ? Non, vous aimez qu’on vous implore, vous nous le prouvez par mille bontés répandues sur nos douleurs, c’est bien assez que nous sachions cela. » Les pèlerinages de Suisse, Louis VEUILLOT, 1839, p.380.
Immense merci Monsieur pour ce travail et à vous de le relayer !
Super ! Et une question : comment peut-on modifier la carte pour y ajouter un lieu ?
Bonsoir Monsieur
Mettez le ici en commentaire s’il vous plaît, nous transmettons à l’auteur de la carte.
Cher Monsieur,
Je vous suis tres reconnaissante pour le travail que vous transmettez ici.
Je le decouvre aujourd’hui.
Dieu vous benisse.