Mgr Stenger, ex-évêque de Troyes (1999-2020), désormais émérite, a marché aux côtés d’autres personnalités religieuses le 29 novembre dernier pour exprimer son opposition aux projets pétroliers de Total en Afrique de l’Est.
“C’est la première fois en France que des personnalités religieuses assument publiquement leur opposition aux projets pétroliers EACOP”, se pâme Golias. Ont marché côte à côte : Yeshaya Dalsace, rabbin de la communauté Massorti Dor Vador (Paris) ; Caroline Ingrand-Hoffet, pasteure de la paroisse protestante de Kolbsheim (Alsace), surnommée la « pasteure des ZADistes » ; Anouar Kbibech, ancien président du Conseil français du culte musulman (2015-2017) et président du Rassemblement des musulmans de France (depuis 2013) ; Olivier Reigen Wang-Genh, maître bouddhiste zen, ancien président et coprésident de l’Union bouddhiste de France ; Kankyo Tannier, nonne bouddhiste zen, conférencière internationale et autrice ; et enfin Marc Stenger, évêque émérite, ancien évêque de Troyes (1999-2020).
Pas étonnant d’y retrouver Marc Stenger qui s’engage, depuis plus de vingt ans, pour la justice et la protection de l’environnement dans le monde. En 2005, dix ans avant l’encyclique Laudato si’ du pape François, il dirigeait l’ouvrage collectif Planète vie, planète mort : l’heure des choix, où il resituait l’écologie dans une perspective chrétienne. Marc Stenger soulignait lors de sa prise de parole « l’aberration que représente le projet de Total , alors que la COP27, qui vient de se terminer à Charm-el-Cheikh en Egypte, a réaffirmé l’objectif d’un réchauffement au maximum de +1,5°C. » Avant d’expliciter les menaces que font peser les projets pétroliers sur les populations locales : « Des milliers de personnes devraient être déplacées pour faire place à l’oléoduc. Des expulsions censées être compensées financièrement par l’entreprise française, mais qui sont certaines de causer d’importants dégâts sociaux. Total se défend en affirmant que la manne financière issue de cette exploitation sera partiellement reversée aux gouvernements concernés en faveur de l’éducation. Mais si les habitants ne peuvent pas s’acquitter des frais de scolarisation, c’est souvent parce que leurs ressources, notamment agricoles, sont détruites par le réchauffement climatique. »
Dommage que l’ex-évêque de Troyes n’ait pas mis autant d’énergie à faire de son diocèse une terre florissante – hors de Troyes, c’est la diagonale du vide, pour les géographes comme dans les églises.
Encore un évêque moderniste qui s’occupe de tout sauf du Bon Dieu et de la foi catholique. Ce même évêque qui bien entendu reste silencieux sur l’avortement.
Cet évêque qui n’est plus tout jeune ferait mieux de se préoccuper de son salut éternel.
Quand il comparaitra devant Dieu il devra rendre des comptes sur son sacerdoce, son épiscopat, sa fidélité à la foi catholique, s’il a sauvé les âmes de ses diocésains et non sur les projets pétroliers de telle ou telle compagnie.
Encore une illustration du grand ” foutoir” du relativisme.
Un autre clown…
Desolant !!!