Situé entre la rue du Cherche Midi et la rue de Vaugirard, le monastère de la Visitation a été délaissé par les religieuses en 2010. Celles-ci l’ont confié au diocèse de Paris, pour un euro symbolique, avec une condition majeure : maintien de la vocation religieuse sans possibilité de le vendre. Le diocèse prévoit d’y faire un pôle social.
“Ce projet baptisé Marguerite-Marie, du nom de sainte Marguerite-Marie Alacoque, se veut un lieu de vie en commun et de partage. Le monastère sera divisé en logements partagés entre des étudiants ou jeunes cadres et des personnes dans le besoin. Le diocèse a signé un partenariat avec trois associations caritatives : Simon de Cyrène, qui œuvre auprès des personnes handicapées, Marthe et Marie, qui soutient les femmes enceintes, et APA (Association pour l’amitié), qui aide les personnes sans domicile fixe. En plus des logements, sont prévus un équipement de petite enfance et un jardin ouvert au public“, explique le magazine d’architecture PAJ.
Très beau sur le papier, mais en réalité, le projet prévoit la démolition d’un certain nombre d’éléments patrimoniaux. “Dans le contrat passé avec les architectes de l’agence Duthilleul, Jacques Matha précise qu’il souhaite « restituer les bâtiments historiques du monastère dans leur configuration d’avant le siège de Paris en 1870 ». Tous les bâtiments construits après cette date seraient donc démolis, tels que la vacherie, l’une des dernières de Paris, qui renferme une chapelle néogothique. Lieu symbolique, la vacherie est mentionnée dans plusieurs romans tels que L’Œuvre d’Émile Zola. Des caves du XVIIIe siècle devaient elles aussi être démolies, mais la commission du Vieux Paris est parvenue à les sauver“.
Plusieurs associations de défense du patrimoine, dont les VMF, se sont élevées contre le projet. Une pétition déjà signée par plus de 1000 personnes a été lancée pour sauver la vacherie. Par ailleurs, “les habitants de la rue de Vaugirard ont quant à eux déposé un recours contre le projet, ainsi que l’acteur Gérard Depardieu, propriétaire de l’hôtel de Chambon, adjacent au monastère” – ces recours dénoncent notamment la densification croissante du quartier induite par le projet.
Mgr Toutpetit …un autre fossoyeur?
L’Eglise n’est plus l’Eglise : c’est devenue une oeuvre sociale parmi tant d’autres . Elle fait tout pour se faire du fric ! Elle n’hésite pas à ne pas tenir compte d’une parole donner !
la honte ,non respect de la parole donnée aux religieuses Destructions de batiments religieux pour faire du profit et détruire tout ce qui touche la religion et l’histoire de notre pays ;
Vous êtes drôle, ma foi. Les quêtes sont inexistantes, il n’y a pas de constitution civile, le public déserte les églises: où voulez-vous que l’Eglise trouve l’argent ? C’est agaçant à la fin. A titre personnel, je fais vivre un prêtre, du moins l’aidè-je. En plus, je ne suis pas croyant, fidèle et encore moins religieux.
Pourquoi ne pas faire venir une communauté de religieuse contemplative même étrangère ?
Pourquoi toujours l’horizontalité ? Qui est comme Dieu ?
Les actions sociales sont interdites aux associations diocésaines (loi 1905).
Les soeurs l’ont donc vendu 1€ à l’une des SCI du diocèse de Paris, et non apporté à l’ADP. Et la Ville de Paris n’a pas saisi l’occasion pour préempter ?