Manuel Gaz, pardon, Valls prônerait un dialogue apaisé avec les catholiques : le Premier ministre français Manuel Valls a plaidé pour “un dialogue plus ouvert et plus apaisé” avec l’épiscopat catholique, selon l’Express. Pourtant, il s’est fait sifflé au Vatican, dimanche dernier, lorsque son lors de la canonisation de Jean-Paul II et de Jean XIII.
Les réactions de certains catholiques furent immédiate, sur les réseaux sociaux, dans leurs blogues et par édito publié sur des médias de chrétiens bienpensants : il était déplacé de siffler le gazeur Manuel Valls… Il vaut mieux pardonner, faire preuve de mansuétude, faire le dos rond et se laisser victimiser…
Un petit rappel s’impose. Le bon sens, et l’incarnation du chrétien dans ce monde, doivent être rappelés.
La « mansuétude », le « pardon », etc., pour Manuel Valls, ce serait de l’accueillir comme un frère s’il se repentait publiquement de ses erreurs et de ses fautes, ou du moins d’être prêt à le faire sitôt qu’une telle chose arriverait, et de souhaiter qu’elle arrive. Ce n’est pas de le flatter avec complaisance dans l’état où il s’est mis actuellement par ambition folle, goût de dominer, appétit des honneurs, jouissance dans le mensonge, contentement de soi, etc. Bien sûr que le Chrétien doit toujours donner à comprendre à l’ennemi de sa foi que, jusqu’à la dernière minute de sa vie, il peut se réconcilier avec la Vérité et sera alors accueilli à bras ouverts, quelle qu’ait été l’énormité de ses crimes. Mais ce n’est pas en montrant une complaisance coupable envers le mal qu’on remplit cette obligation de charité.
Vivien Hoch
UN VOYOU DOIT ETRE TRAITE COMME UN VOYOU
Le CEC est-il un chrétien bien-pensant ?
1900 Le devoir d’obéissance impose à tous de rendre à l’autorité les honneurs qui lui sont dus, et d’entourer de respect et, selon leur mérite, de gratitude et de bienveillance les personnes qui en exercent la charge.
On trouve sous la plume du pape S. Clément de Rome la plus ancienne prière de l’Église pour l’autorité politique (cf. déjà 1 Tm 2, 1-2) :
” Accorde-leur, Seigneur, la santé, la paix, la concorde, la stabilité, pour qu’ils exercent sans heurt la souveraineté que tu leur as remise. C’est toi, Maître, céleste roi des siècles, qui donne aux fils des hommes gloire, honneur et pouvoir sur les choses de la terre. Dirige, Seigneur, leur conseil, suivant ce qui est bien, suivant ce qui est agréable à tes yeux, afin qu’en exerçant avec piété, dans la paix et la mansuétude, le pouvoir que tu leur as donné, ils te trouvent propice ” (Cor. 61, 1-2).
Bien que chrétiens, devons – nous oublier ou pardonner comment il a cassé avec Mme Taubira les valeurs du mariage et devons – nous le remercier d’avoir gazé des manifestants pacifiques et envoyé des jeunes en garde à vue qui refusaient le mariage des homosexuels ?
Il y a des limites à la tolérance. Notre Seigneur Jésus – Christ aurait – il pardonner à quelqu’un qui ne veut pas revenir sur cette loi infâme, donc qui ne regrettera pas ce péché contre nature.
il y a une différence entre le pardon et la tolérance.
Le pardon, c’est dire : tu m’as fait mal, mais je ne t’en veux plus. Tâche de ne pas recommencer.
La tolérance, c’est dire : tu m’as fait mal, mais ce n’est pas grave, continue.
Les oripeaux de la respectabilité d’un ministre ou d’un régime ne sont que des oripeaux et pas la France. Il est trop facile de se servir de ces oripeaux pour obtenir un respect que l’on ne mérite pas du fait des actes que l’on a commis.
On nous refait le même scénario que pour les sifflets de Champs Élysées avant et après le passage des soldats.
Ce sont les mêmes genres de bien pensants qui se scandalisent…
“QUI TEND TEND LA JOUE AVEC TROP D’ENERGIE RECOIT LE COUP SUR LA NUQUE”, alors ne soyons pas stupides… l’ennemi est là, considérons-le tel qu’il est
Cette mansuétude dont on voudrait faire preuve envers ce fossoyeur ne s’applique en aucun cas à la collectivité.
La collectivité a le droit de se défendre si elle est attaquée.