De Jean Madiran dans Présent :
“Un mois après coup, le cardinal-archevêque de Bordeaux et son conseil
presbytéral renouvellent à l’identique leurs déclarations contre les « courants traditionalistes », leurs « institutions » (avec l’Institut du Bon Pasteur nommément
mis en cause), leurs « convictions dissimulées » et la « traditionnelle extrême droite catholique », tous accusés de « racisme etc. » selon le vocabulaire bien connu
de la loi du communiste Gayssot. Un mois exactement : la déclaration du Cardinal et celle du Conseil étaient datées du 5 mai. Leur reproduction sans rectification ni repentance est
dans La Documentation catholique datée du 6 juin.
Pendant ce mois qui va du 5 mai au 6 juin, il s’est pourtant produit un événement décisif, mis en lumière par Jacques Trémolet de Villers : le Rectorat, après enquête, a bien
condamné l’école Saint-Projet, mais il l’a condamnée explicitement pour son esprit « chrétien et plus particulièrement catholique », et nullement pour un prétendu « racisme
etc. » selon la loi Gayssot. Si bien que pour l’accusation abominable de « racisme etc. » portée contre la traditionnelle extrême droite catholique, il n’y a plus
d’accusation profane, il n’y a plus que l’accusation d’un cardinal et celle de son conseil presbytéral, l’un et l’autre assez marqués, le Conseil plus encore que le Cardinal, comme partisans de
l’ouverture à gauche. Ils en paient le prix habituel, qui est de diffamer la « traditionnelle extrême droite catholique ».
D’ailleurs, point n’était forcément besoin de la spectaculaire abstention du Rectorat, qui n’a trouvé aucun « racisme etc. » à condamner. Une telle abstention n’est rien de plus qu’une
confirmation qui n’était même pas nécessaire. […] Que se passe-t-il dans un diocèse, quand une école et les familles qui lui font confiance sont administrativement persécutées par
un Rectorat laïciste à cause de leur esprit « chrétien et plus particulièrement catholique » ?”