Les conséquences du suicide du directeur d’un établissement scolaire catholique de premier plan à Bordeaux, suite à une affaire d’agression sexuelle, le 19 juin dernier, commises sur des élèves par un enseignant actuellement écroué, continuent se faire jour.
Selon des informations qui sont remontées pendant l’enquête, cette agression sur des mineurs n’est pas la première affaire de pédocriminalité dans cet établissement, ni dans l’enseignement catholique bordelais. Des signalements auraient notamment été faits par feu le chef d’établissement en 2011 et en 2012, mais auraient été “gérés en interne” par la DDEC. En 2001-2002, selon un autre signalement d’un ancien élève qui nous est parvenu, une autre affaire a été gérée “en interne” par la DDEC à Saint-Genès, où deux élèves auraient quitté l’établissement, mais le professeur à l’origine des faits a été écarté et n’a pas retravaillé dans l’enseignement depuis.
A l’époque, l’évêque de Bordeaux était le cardinal Ricard (2001-2019), qui a lui même avoué à l’automne 2022 une conduite “répréhensible” envers une mineure en 1987 lorsqu’il était curé à Marseille, des faits qui ont été classés pour cause de prescription en matière civile, et dont la peine canonique n’a pas encore été prononcée. L’épiscopat avait alors été mis en cause – les faits, signalés par les parents de la victime en février 2022, n’avaient été rendus publics qu’en octobre à l’occasion de l’assemblée de la CEF de Lourdes, alors que la presse locale, visiblement plus courageuse que dans le sud-ouest ou à Marseille, devait sortir l’affaire.
Des bordelais ont aussi signalé d’autres affaires relativement récentes et non prescrites (dix ans après la majorité de la victime pour corruption de mineurs, 20 ans pour agression sexuelle, 30 ans pour viol) qui n’ont pas connu de suite judiciaire à ce jour, ou des “interférences” suite à des débuts d’enquêtes. De son côté, l’Education Nationale ne rechigne pas à faire le ménage, comme à Sainte-Eulalie.
“Par qui? Poser la question, c’est y répondre”, répond un fin connaisseur du diocèse et des secrets de la bonne société bordelaise… Bordeaux après tout fait partie du sud-ouest… et le silence, tant de la presse locale que du diocèse est assourdissant“.
Et sans doute bien d’autre enfants, devenus adulte , pour l’heure se taisent encore. Tant de “pieux religieux” se sont découvert être de véritable prédateurs. Bien des saints fondateurs de congrégations Apostoliques doivent se retourner ds leurs chasses de cristal.
Je comprendre mieux pourquoi le Xt n’envoie plus de jeunes ds ces lieux là! Et combien de temps encore pour que l’Eglise latine éponge de tellles ignominies. ?
je trouve que cela fait beaucoup, les catholiques n’exagèrent-ils pas un peu .? c’est très dans le temps actuel , çà sort de partout, haro sur les cathos d’ailleurs cet établissement s’appelait ( Saint-Genès) ( Saint Jean Baptiste de la Salle et le modernisme a rayé saint Jean Baptiste, de plus ils font rentrer n’importe qui dans l’établissement, quant à Mgr Ricard, il n’avait pas besoin de se confesser en public, on ne parle pas des Écoles laïques…
il n’y a plus de religion dans ces écoles devenues sous contrat, la mixité est nocive, et puis , les cathos avec les cathos, c’est tout.
Dernièrement à Pessac, le grand lycée Sainte jeanne d’ Arc a viré cette Sainte et l’a remplacé par un titre un peu faisant plaisir aux ennemis de l’église. ce lycée donne du côté du chemin de fer dans le centre et voilà bravo aux lycées catholiques sous contrat