Sur le site du diocèse de Verdun, un article intitulé « quelques points utiles à la compréhension de ce que notre diocèse vit actuellement » tente d’expliquer la vacance épiscopale.
« Can. 416 : Le siège épiscopal devient vacant (…) par la renonciation de l’évêque diocésain acceptée par le Pontife romain (…).
La démission de Mgr GUSCHING ayant été acceptée par le pape Léon XIV, le siège épiscopal de Verdun est vacant, à compter du samedi 27 septembre 2025.
Can. 402§1 : L’évêque dont la renonciation à l’office a été acceptée garde le titre d’évêque émérite de son diocèse (…)
Mgr GUSCHING est désormais, depuis le samedi 27 septembre 2025, évêque émérite de Verdun, comme son prédécesseur Mgr MAUPU.
Directoire de la Congrégation pour les évêques, Apostolorum Successores, 22 février 2004, n°244 : Le Saint-Siège peut pourvoir au gouvernement du diocèse en nommant un Administrateur apostolique. Même si toutes les facultés de l’évêque lui sont concédées, le régime du diocèse est celui de la vacance du Siège ; de ce fait, les charges du vicaire général et des vicaires épiscopaux cessent, ainsi que les fonctions des Conseils presbytéral et pastoral. L’administrateur apostolique peut cependant confirmer, sous forme de délégation, le vicaire général et les vicaires épiscopaux, jusqu’à la prise de possession du diocèse par le nouvel évêque, mais il ne peut pas proroger les missions des Conseils dans la mesure où leurs fonctions sont accomplies par le collège des consulteurs.
Le pape Léon, par la voix du Nonce apostolique, a nommé Mgr Philippe BALLOT, archevêque-évêque de Metz, administrateur apostolique de notre diocèse. Cela signifie qu’à compter de ce jour, il administrera le diocèse de Verdun jusqu’à ce que soit nommé un nouvel évêque. A la messe, le célébrant devra désormais prier ainsi : « Pour notre pape Léon, notre administrateur Philippe, les évêques, les prêtres, les diacres… »
A propos du collège des consulteurs
Can. 502§1 Parmi les membres du conseil presbytéral, quelques prêtres sont nommés librement par l’évêque diocésain au nombre d’au moins six et pas plus de douze, qui constitueront pour une durée de cinq ans le collège des consulteurs, auquel reviennent les fonctions fixées par le droit ; toutefois à l’expiration des cinq années, le collège continue d’exercer ses fonctions propres jusqu’à ce qu’un nouveau collège soit constitué.
Néanmoins il ne permet guère de comprendre l’essentiel : comment Mgr Gusching a pu être si longtemps en rupture nette avec ses devoirs sacerdotaux (de chasteté notamment) et comment il a pu être nommé évêque de Verdun, alors que d’après ses aveux eux-mêmes la situation dure depuis qu’il était vicaire général d’Amiens, avant 2014 ?

La responsabilité de l’archevêque de Besançon, précédemment eveque d’ Amiens et qui avait le père Gusching comme vicaire général, se pose également !