Dans une interview parue hier sur l’Est Républicain, Mgr Gusching, ci-devant évêque de Verdun, a donné raison à la nonciature qui l’a lâché publiquement – une première historique – en reconnaissant une relation avec une femme, contrairement à ses engagements sacerdotaux, en affirmant qu’un adolescent de 14 ans vivait avec lui à l’évêché de Verdun et en accusant le diocèse d’Amiens de « jalousies« . Pire, en affirmant « on veut ma peau« , Mgr Gusching se pose en victime alors qu’il a lui même rompu ses engagements sacerdotaux.
Pour rappel, la nonciature a communiqué sur la démission forcée de l’évêque de Verdun, qu’il avait justifiée par des problèmes de santé : « Des informations sont parvenues à la Nonciature Apostolique en France concernant des relations envers des femmes de la part de Mgr Jean-Paul Gusching, alors évêque de Verdun. Le Nonce Apostolique les a transmises au Dicastère du Saint-Siège pour les Évêques. Malgré ses dénis persistants et le caractère fragmentaire et contradictoire des informations reçues, Mgr Jean-Paul Gusching s’est engagé auprès du Préfet du Dicastère romain susmentionné à éviter à l’avenir tout comportement envers des femmes qui pourrait être interprété comme contraire à ses engagements sacerdotaux. Compte tenu de la persistance de la situation, le Saint-Père a sollicité et accepté sa démission du gouvernement du diocèse de Verdun, qui a pris effet le 27 septembre dernier ».
Dès le début de l’interview, l’ex évêque de Verdun s’estime lâché par Rome et la nonciature : « J’ai des problèmes de santé. Cela, c’est vrai. Mais on m’a demandé de démissionner et on m’a demandé de ne pas dire pourquoi. Rome, le Saint-Siège. Ils m’ont demandé de ne rien dire et c’est eux, aujourd’hui, qui rendent l’affaire publique, sans me prévenir au préalable« .
Et c’est là qu’il affirme : « Je me dis : on veut ma peau. C’est de la jalousie, de la méchanceté : Et je demande : qui veut ma peau ».
A la question suivante, il reconnaît pourtant avoir brisé le célibat sacerdotal, ce qui a minima aurait du le conduire à démissionner de lui-même : « je reconnais avoir eu une relation avec une femme. C’était suite au décès de ma mère, j’étais fragilisé, j’ai trouvé une écoute auprès d’une femme. Et de fil en aiguille… La relation a duré sept ans. Je n’ai plus les dates exactes en tête, de 2015 à 2022 environ. On ne vivait pas ensemble, on se voyait de temps en temps. Je ne cherche pas à me dédouaner. J’ai commis une faute. Et j’ai profité d’un passage à Rome au Saint-Siège pour aller m’en expliquer alors que cette relation était terminée. La seule affaire, c’était avec cette dame. Je n’en suis pas fier, mais je ne suis pas un saint. Que celui qui n’a jamais pêché me jette la première pierre« .
Selon la nonciature, il n’y aurait pas eu que cette femme – et même, il y en aurait eu au moins deux. « Là, je ne sais pas, je ne sais vraiment pas, on veut ma peau. J’en ai gros sur le cœur. Je me dis que j’ai tant donné au diocèse et on me traîne dans la boue. Finir ma carrière comme cela… Je trouve cela dégueulasse. La seule affaire, c’est avec cette dame dont j’ai parlé et je l’ai reconnue auprès de Rome. Je suis démoli. Je ne sais pas. C’est de la jalousie. Quand j’ai mis fin à la relation avec cette femme, elle voulait ma peau, hein ! Son désir était que je dégage de Verdun. Mais je ne pense pas que ce soit elle qui s’en prenne à moi là. Non, plutôt une jalousie avec [des gens] d’Amiens« .
Et c’est là que sans prévenir, Mgr Gusching s’enfonce encore, en révélant ce que la presse n’avait pas sorti – « J’ai hébergé, pendant un an, un jeune d’Amiens, en 2024. Un jeune de 14 ans qui a été scolarisé au groupe scolaire [privé] Sainte-Anne à Verdun. Quand il est arrivé, il avait 3 de moyenne et là, il a décroché son brevet. Oui, il vivait avec moi. Il était en difficulté, avait fait une tentative de suicide. Il fallait le récupérer, le remettre sur la bonne voie. Je suis ami avec ses parents. Il voulait venir. Et là, avec ce qui se passe, on me l’a enlevé puisque j’ai dû quitter Verdun. Je me suis occupé de lui. Il était sur la bonne voie. Il y a des gens d’Amiens qui étaient… comment dire… jaloux ».
Que dire ?


typique du niveau lamentable des évêques français, déjà très bas intellectuellement — voir les réponses de l’article — et sans morale, avec de notables exceptions heureusement! Ils pèchent et ils s’en vantent: toujours à chercher la lumière pour eux, jamais pour Jésus-Christ. Ont-ils une amorce de foi? Ont-ils jamais lu l’Evangile? Il ne semble pas. Dans n’importe quelle entreprise lambda ils auraient été jetés dehors rapidement et mis hors d’état de nuire; dans l’Eglise, ils sont promus par d’autres pervers aussi et plus crapuleux qu’eux (on appelle ça « la cooptation »: qui se rassemble, s’assemble). Où est Jésus-Christ la dedans? C’est à ça qu’il faut obéir? C’est ça l’exemple qu’on donne aux prêtres? C’est ça qui représente sacramentellement Jésus-Christ dans les diocèses? « Nihil sine episcopo: rien sans (ou en dehors) de l’évêque » disait saint Ignace d’Antioche et c’est la maxime qu’on inculque aux séminaristes dans les séminaires. Il est temps de se poser des questions salutaires, car le pauvre Saint-Père Léon XIV ne pourra rétablir seul la situation! Tous ces hypocrites malsains doivent démissionner, TOUS.