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La Roche sur Yon : rappel au sujet de la communion eucharistique

Commentaires (2)
  1. LIGERIEN dit :

    On peut rappeler le motu proprio Ministeria Quaedam du 15 août 1972 du Pape Paul VI qui vient corroborer ce qui est écrit par Monsieur le Curé Robineau et on peut donc instituer des catholiques pour recevoir ces ministères;

    V. Le Lecteur est institué pour la fonction appropriée de lire la parole de Dieu lors de l’assemblée liturgique. Il proclamera donc les lectures des Saintes Écritures, mais pas l’Évangile, lors de la messe et lors d’autres célébrations sacrées ; en l’absence du psalmiste, il récitera le Psaume interlectionnel ; il proclamera les intentions de la Prière universelle des fidèles, lorsqu’il n’y aura ni diacre ni chantre disponible ; il dirigera le chant et la participation des fidèles ; Il instruira les fidèles à recevoir les sacrements dignement. Il peut également, si nécessaire, prendre en charge la préparation d’autres fidèles à qui la lecture des Saintes Écritures est temporairement confiée dans les actes liturgiques. Pour accomplir ces fonctions de manière meilleure et plus parfaite, méditez assidûment sur les Écritures sacrées.

    Le Lecteur, conscient de la responsabilité qu’il a acquise, doit s’efforcer de tous ses efforts et fournir les moyens d’atteindre chaque jour plus pleinement l’amour doux et vif,[7] ainsi que la connaissance des Saintes Écritures, afin de devenir un disciple plus parfait du Seigneur.

    VI. L’Acolyte est institué pour assister le diacre et rendre son service au prêtre. Il est de son devoir de veiller au service de l’autel, d’assister le diacre et le prêtre lors des fonctions liturgiques, notamment lors de la célébration de la messe ; de plus, de distribuer, en tant que ministre extraordinaire, la Sainte Communion lorsque les ministres mentionnés au can. 845 de la C.I.C. sont absents ou ne peuvent pas le faire en raison de maladie, d’un âge avancé ou d’un ministère pastoral, ou lorsque le nombre de fidèles s’approchant de la Sainte Table est si élevé que la messe serait trop longue. Dans les mêmes circonstances particulières, il peut être chargé d’exposer publiquement le sacrement de la Sainte Eucharistie à l’adoration des fidèles, puis de faire la réservation ; Mais pas que cela bénisse le peuple. Il peut également, si nécessaire, s’occuper de l’instruction des autres fidèles, qui, par affectation temporaire, assistent le prêtre ou le diacre dans les actes liturgiques en portant le missel, la croix, les bougies, etc., ou en accomplissant d’autres fonctions similaires. Toutes ces fonctions seront exercées plus dignement en participant avec une piété toujours plus ardente à la Sainte Eucharistie, en s’en nourrissant et en acquérant une connaissance plus profonde.

    L’Acolyte, destiné d’une certaine manière au service de l’autel, doit apprendre tout ce qui concerne le culte public divin et tenter d’en saisir la signification intime et spirituelle ; afin qu’il puisse s’offrir chaque jour à Dieu, étant pour tous un exemple de sérieux et de dévotion dans le temple sacré et aussi, avec un amour sincère, se sentir proche du Corps Mystique du Christ ou du Peuple de Dieu, en particulier des nécessiteux et des malades.

  2. Alexis dit :

    C’est pas mal… c’est très mal et tragique quand on lit attentivement ce document … Il y a une contradiction profonde : si on ne communie quelques soient les raisons, on ne doit pas aller communier… L’habitude de donner ou recevoir une sorte de bénédiction a la place de la communion est une aberration liturgique : la bénédiction est donnée a la fin de la messe et a TOUS les présents!

    L’habitude de faire avancer les enfants pour recevoir cette bénédiction est aussi une mauvaise habitude…

    Tou ceci est inspiré par la logique de l’égalité absolue de tous, ce qui est le contraire même de la célébration de la messe… et du bon sens…

    Enfin on trouve une monstruosité liturgique sans nom dans cette instruction :  « Si un laic est amené à bénir, il peut, par exemple, poser le ciboire contenant les hosties sur la tête du fidèle ». Mais un laic ne peut pas bénir dans le cadre liturgique et ce geste conseillé avec le ciboire remplie d’hosties consacrées contredit toute la démarche du respect du Corps du Christ dont il est a priori question…

    « Père, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils vont »…

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