Le nouveau directeur du collège saint Joseph de Tartas dans les Landes, en présence de membres du collectif de victimes du collège Cendrillon de Dax (15 plaintes déposées à ce jour) ont retiré une plaque rendant hommage à un des principaux auteurs d’abus sur mineurs dans l’établissement de Dax, qui avait été à partir de 1695 instituteur puis directeur du collège de Tartas, l’abbé Glère (à Dax de 1957 à 1963). Il s’agit d’un des gestes officiels de reconnaissance et de réparation envers les victimes, qui pourraient se généraliser – partout en France, il y a des plaques en mémoire d’auteurs d’abus, ou des salles dans des établissements qui portent leur nom, comme à saint Stanislas de Nantes.
« Ils ont décroché la plaque, l’ont tenue, puis ils l’ont lâchée. Ensuite, ils ont ramassé les débris au sol, puis ils les ont jetés à la benne à ordures. Comme un symbole. Sur la tablette de marbre, le nom de l’abbé Glère ».
Le diocèse de Dax, en début d’année, avait affirmé ne pas être capable d’identifier les prêtres auteurs d’abus – ce qu’ont fait le collectif et la presse locale à partir des témoignages des victimes, des palmarès et des archives privées.
Au moins trois autres victimes au collège de Tartas
Le porte-parole du collectif des victimes du collège Cendrillon à Dax explique à Sud-Ouest avoir connaissance d’au moins trois victimes de l’abbé Glère à Tartas, dont une a déposé plainte : « . « Nous avons reçu cet été un appel d’une dame qui affirme avoir été violée par l’abbé Glère lorsqu’elle avait 6 ou 7 ans », affirme le porte-parole du collectif. « Elle a déposé une plainte qui rejoint les quinze autres du collectif. » Selon Bernard Lafitte, elle connaîtrait deux autres victimes qui auraient été abusées à Saint-Joseph par le même prédateur mais qui ne souhaitent pas porter plainte« .

Est-ce vraiment un geste courageux et héroïque que casser et jeter les débris d’une plaque inerte dans une benne à ordures? Cette plaque ne corerspondait-elle pas à la reconnaissance de personnes saines d’esprit? Qui l’avait placée là?
Directeur petit, mesquin… pire, infantile: c’est cet individu qui forme les jeunes? Parents, fuyez cet établissement.
Objectivement et en suivant sa raison, quelle preuve a-t-on que le Prêtre cité est réellement auteur de ce dont on l’accuse?
Le diocèse, aux dernières nouvelles (« pas capable d’identifier les prêtres auteurs d’abus »: l’évêque ment-il? Si oui, il faut le dire!), n’a pas confirmé de noms, la justice de la République non plus: où est la présomption d’innocence?
Alors, le directeur d’un établissement scolaire « catholique » peut-il se permettre ce déni de justice, ce manquement de raison? DEMISSION.
On s’en prend à travers une plaque à un MORT, désormais jugé EN VERITE par Dieu: la Justice est passée, et pas la « petite » vendetta aveugle des hommes. Si Dieu l’a déclaré coupable, il est en enfer; déboulonner une plaque est dérisoire et blague de potache.
Ces gestes comme les mensonges / dissimulations de l’évêque ne sont raiment pas à la hauteur des enjeux.
Monsieur l’abbé Glère est mort et donc ne relève plus de la justice des hommes… Il relève de la miséricorde de Dieu. Oui, seul Dieu nous juge!
Merci monsieur l’abbé Perrrenx pour votre commentaire, conforme à la justice divine et à la charité en Jésus-Christ…