Suite aux nombreuses affaires d’abus à Saint Stanislas de Nantes entre l’après guerre et le début des années 2000, trois syndicats de l’enseignement demandent la résiliation du contrat d’association avec l’établissement, signé en 1961 par le directeur d’alors Paul Guiberteau (1949-67) – héros de la defense de l’enseignement catholique en 1983-84 quand il fut SGEC, mais quand il fut directeur au moins quatre religieux commettaient des abus sur les élèves de Saint Stanislas sans qu’il ne fasse quoi que ce soit.
Comme le développe la presse locale, « dans un courrier du 15 décembre 2025 qu’ils adressent au ministre de l’éducation nationale, FSU, CGT éduc’action et Sud éducation 44 rappellent qu’ils ont déjà demandé que des mesures soient prises à l’encontre du lycée Saint Stanislas de Nantes suite aux dizaines de plaintes déposées par des élèves pour violences, maltraitances, humiliations, viols
, lors du conseil académique de l’Éducation nationale de l’académie de Nantes, le 28 novembre dernier.
Les militants syndicaux ont dans leur viseur les aides de la Région accordées à cet établissement, fixées dans le cadre de ce contrat.
Dans leur communiqué, ils précisent avoir déjà sollicité le vice-président en charge des lycées, André Martin, pour que soit décidée une sanction à l’encontre de l’établissement, sans que ce dernier puisse réagir, tant que le contrat d’association entre les autorités académiques et l’établissement existait .
Pour eux, le code de l’Éducation stipule que « chaque établissement met en place, sous le contrôle de l’autorité compétente de l’État, un dispositif interne de recueil et de traitement des signalements d’atteintes à l’intégrité physique ou morale des élèves accueillis dans l’établissement » . Or, à la connaissance des syndicats, ces signalements ont été faits par voie de presse…
Voire… sur les murs de l’établissement après le rapport de la CIASE en octobre et novembre 2021, sans que l’enseignement catholique de Loire-Atlantique et le diocèse de Nantes ne fassent quoi que ce soit à l’époque. Il a fallu attendre la démarche d’une famille nantaise suite au suicide de l’un des leurs, ancien eleve violé par un surveillant de Saint Stanislas au début des années 90.
