Le diocèse de Nîmes communique après le pillage de l’église de la Vernarède le 5 juillet dernier par le prieur de la FSSPX d’Avignon et une dizaine de ses fidèles; le reportage du 19/20 de France 3 paru le 10 juillet dernier montre l’église dépouillée de ses statues, d’un autel, de sa chaire, des boiseries et des stations du chemin de croix ont été déposées, il y a des trous dans le sol. Selon des témoins locaux, « équipés de perforateurs et de scies, ils ont aussi scié les barrières de communion en fer forgé et démonté des éléments fixes ».
Mise à jour 11 juillet 22h : l’ensemble des objets indûment pris à la Vernarède ont été rendus ce jour par la FSSPX d’Avignon en présence de l’économe du diocèse de Nîmes.
L’église étant encore affectée au culte, l’évêque et le préfet auraient du être consultés en amont, ce qui n’a pas été fait par le maire, qui a été démarché par le prieur FSSPX d’Avignon et a donné une autorisation de récupérer certains objets mobiliers qu’il n’avait pas le pouvoir légal de donner et qui a été outrepassée dans les faits.
Le parquet d’Alès dans le Gard a ouvert une enquête pour vol, abus de confiance et abus de faiblesse, tandis que le procureur a écrit une lettre à la FSSPX d’Avignon demandant la restitution à l’amiable de tous les éléments pris. La FSSPX a annoncé qu’elle rendra les éléments pillés.
Communiqué du diocèse de Nîmes :
Dégâts dans l’église de la Vernarede (reportage de FR3 Languedoc Roussillon)
Ce n’est ni malin de la part de municipalité ni de la part de la frat saint Pie X d’avoir agi de la sorte. Même si l’église est délabrée, il y a des règles légales et canoniques. Ils auraient dû se renseigner.
La FSSPX a agi en ayant obtenu l’autorisation de l’association de l’église et de la mairie.
La mairie l’explique dans un communiqué de presse publié le 10 juillet dernier sur son site internet : https://station.illiwap.com/fr/public/30345/actu/communique-de-presse-situation-de-leglise-de-la-vernarede
Il ne s’agit donc aucunement d’un pillage !!!
Comme il a été expliqué plus haut, ces autorisations étaient nulles et non avenues à partir du moment où l’église était toujours affectée au culte. Ce sont l’évêque et le préfet qui auraient dû autoriser.
L’autorisation donnée par le maire, orale, a été outrepassée.
Par ailleurs, comme l’explique le reportage de FR3 le conseil municipal avait autorisé l’association de mettre certains objets à l’abri (autorisation probablement illégale d’ailleurs). Mais l’association, pas la FSSPX d’Avignon.
Elle a donc agi en dehors de tout cadre légal.