Pour le moment, il n’y a pas grand chose qui filtre de l’élection de Léon XIV. Mais selon certains bruits, le cardinal Francis Prevost aurait été largement élu au quatrième tour (les cardinaux Tsarahazana ou Vesco le cachant à peine), les italiens étant notoirement divisés en dispersant leur voix dès le premier tour. Ce qui n’a pas arrangé la candidature de Pietro Parolin, dont les difficultés auraient donc commencé plus tôt, et pas seulement à la défaveur des deux scrutins suivants. Mais un autre élément aurait joué: le fait que tous les groupes « régionaux » ont été soudés, à l’exception de celui des italiens. On peut supposer qu’il y aurait eu un « marais » italien assez dispersé, voire indécis, mais incapable de raisonner en bloc.
Les repoussoirs du cardinal Parolin
Ainsi, les américains, les africains et les asiatiques seraient non seulement partis unis, mais également soucieux d’accorder leur voix à Prevost. Pour les asiatiques, l’accord entre Rome et Pékin aurait fait figure de repoussoir. On peut supposer que les protestations du cardinal Zen n’ont pas été vaines. Quant aux africains, ils auraient peu apprécié les errances consécutives à la déclaration Fiducia Supplicans.
Ne vous fatiguez pas en conjectures : le cardinal Vesco a dit que le regroupement sur le nom de Prevost s’etait fait trés vite. Burke n’y est pour rien.