Paix Liturgique consacre ce soir une longue lettre au cardinal Parolin, papabile qui ne cache guère ses ambitions pour devenir Pape dans la continuité de François, mais sans les outrances verbales ou les approximations théologiques (quoique). Bien qu’il apparaît dans de nombreux dossiers troubles, et qu’il est resté à la postérité comme l’initiateur d’un accord particulièrement déséquilibré entre le Vatican et la Chine, il a réussi à ne pas se faire inculper pour les scandales financiers du Vatican à la secrétairerie d’Etat, et à passer pour un diplomate hors pair…
« Apparatchik du Vatican, diplomate professionnel depuis près de quarante ans sans expérience pastorale et principal artisan de l’accord secret entre le Vatican et la Chine dont les résultats, sept ans après sa promulgation, sont léonins en faveur de la Chine, le cardinal Parolin, premier responsable de l’Église à avoir participé à une réunion du club Bilderberg et convive à la « Table du Ramadan » à Rome en mars 2025 en plein Carême est aussi le candidat probable des « globalistes » à la Papauté. C’est aussi celui qui paraît le plus à même de continuer les errances idéologiques du pape François, de la synodalité à la soumission au lobby LGBT, sans ses outrances de parole et de management. Le vaticaniste Sandro Magister tente d’ailleurs de nous rassurer sur le thème « le pire n’est pas toujours certain », comme disait Calderón de la Barca : On évoque souvent Parolin comme candidat, mais c’est un canard boiteux | Diakonos.be.*
Étonnamment, il a réussi à ne jamais être inculpé pour les détournements financiers de la Secrétairerie d’État commis par ses subordonnés (affaire de l’immeuble de Londres, affaire Marogna, virements à une coopérative sarde, etc.) tous condamnés par la justice du Vatican, et dans les étranges virements envoyés par la Secrétairerie d’État aux accusateurs du cardinal Pell, chargé par le Pape François d’assainir les finances du Vatican, et auquel les cardinaux Parolin et Becciu ont fait une guerre totale. En revanche, il a moins réussi à faire oublier son rôle trouble dans la reprise en main de l’ordre de Malte, sur fond d’une grosse donation pécuniaire reçue par celui-ci. Une carrière comme un concert de casseroles… »
Un diplomate issu de l’écurie Silvestrini
Pietro Parolin est né le 17 janvier 1955 à Schiavon, dans la province de Vicence. Il est le fils d’un gérant de magasin de matériel, qui meurt quand il a dix ans, sa mère étant professeur d’école élémentaire. Il effectue ses études au séminaire diocésain de Vicence et est ordonné prêtre le 27 avril 1980 pour le diocèse de Vicence. Diplômé en droit canon à l’université pontificale grégorienne, il rejoint, le 1er juillet 1986, les services diplomatiques du Saint-Siège, ce qui le mène successivement au Nigeria de 1986 à 1989 puis au Mexique jusqu’en 1992. Il y est secrétaire de la délégation apostolique et artisan des négociations pour la reconnaissance officielle de l’Église catholique dans le pays et l’établissement de relations diplomatiques avec le Saint-Siège. Il réintègre ensuite les services des relations avec les États au Vatican. Il y est alors responsable des relations avec l’Espagne, Andorre, l’Italie et Saint-Marin. Dans ces fonctions, en 2000, il a travaillé avec l’évêque Attilio Nicora sur les questions relatives à la mise en œuvre de la révision du Concordat du Latran de 1984.
Le 30 novembre 2002, il est nommé sous-secrétaire de la section pour les relations avec les États de la secrétairerie d’État. Il œuvre alors à la mise en œuvre de la diplomatie du Saint-Siège pour l’adoption la plus large possible du traité de non-prolifération nucléaire. Parolin représente ensuite le Saint-Siège dans plusieurs missions sensibles, notamment des voyages en Corée du Nord et au Viêt Nam ainsi qu’en 2007 à la conférence d’Annapolis sur le Moyen-Orient convoquée par l’administration Bush. Il négocie l’établissement de relations diplomatiques entre le Vatican et le Vietnam, puis participe aux discussions toujours en cours avec Israël. Il a aussi joué un rôle majeur dans le rétablissement des contacts directs entre le Saint-Siège et Pékin en 2005
Le 17 août 2009, Benoît XVI le nomme archevêque titulaire d’Aquipendium et nonce apostolique au Venezuela – où le cardinal Bertone, par hostilité, l’aurait expédié. Il reçoit la consécration épiscopale des mains du souverain pontife le 12 septembre suivant, assisté des cardinaux Tarcisio Bertone et William Levada en même temps que les nonces Gabriele Caccia et Franco Coppola. En août 2013 il est nommé par le pape François pour remplacer Bertone comme Secrétaire d’État.
Son accession aux fonctions de Bertone semble assez logique : « Des dossiers confidentiels publiés par WikiLeaks montrent qu’il apparaissait bien plus souvent dans les câbles diplomatiques durant les quatre premières années du pontificat de Benoît XVI que le Secrétaire d’État du Vatican de l’époque, le cardinal Tarcisio Bertone (qui ne parlait pas anglais et était jugé trop puissant pour être facilement accessible), et que l’archevêque Dominique Mamberti, alors ministre des Affaires étrangères du Saint-Siège. Une source diplomatique américaine anonyme a décrit Parolin en 2002 comme un diplomate du Vatican « ouvert d’esprit », « quelqu’un qui a été formé pour assumer des postes à plus hautes responsabilités ».
Le plus jeune secrétaire d’Etat
Il devient ainsi à l’âge de 58 ans le plus jeune Secrétaire d’État depuis, 1929 quand le cardinal Eugenio Pacelli, futur pape Pie XII, fut nommé Secrétaire d’État lui aussi à l’âge de cinquante-huit ans. Le 13 décembre 2013, il reçoit pour la première fois l’ensemble du corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège pour une audience, au cours de laquelle il définit les priorités dans les relations bilatérales du Saint-Siège, priorités basées sur l’esprit de la première exhortation apostolique du pape François, Evangelii gaudium.
Le dimanche 12 janvier 2014, au moment de l’Angélus, le pape annonce son élévation prochaine au cardinalat, en même temps que celle de dix-huit autres prélats. A cette occasion le futur cardinal dresse à grands traits ce que doit être pour lui la diplomatie du saint Siège : celle de « l’Amour », centrée sur l’Homme avec une attention pour les faibles et les pauvres. Ainsi que le Sud et l’Europe avec, pour celle-ci, une contribution du Saint-Siège à « la construction de la maison européenne ».
Il est créé cardinal par le pape le 22 février 2014 comme annoncé, et reçoit la paroisse des Santi Simone e Giuda Taddeo a Torre Angela comme titre cardinalice. C’est lui qui s’adresse au pape au nom des autres nouveaux cardinaux lors du début de la cérémonie. Le jeudi 22 mai 2014, il est confirmé comme cardinal membre de la Congrégation pour les évêques, mais aussi comme membre de la Congrégation pour les Églises orientales et aussi de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples. Et le mercredi 28 mai 2014, il est nommé membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Le 9 septembre 2014, il est nommé par François « père synodal » pour la troisième assemblée générale extraordinaire du synode des évêques sur la famille.
En août 2017, il rend visite au patriarche de l’Église orthodoxe russe, Cyrille, dans le cadre d’une détente des rapports entre le Vatican et le patriarcat de Moscou. Durant le même voyage, il rencontre également Vladimir Poutine à Sotchi.
Un cardinal « Globaliste » ?
Mais le cardinal Parolin est aussi le premier représentant du saint Siège à participer à la réunion annuelle du groupe Bilderberg, qui s’est tenue à Turin du 7 au 10 juin 2018. Le Secrétaire d’État du Vatican n’y aurait été présent « qu’un court laps de temps – environ une heure trois-quarts », au cours duquel il avait prononcé un discours insipide « sur la doctrine sociale de l’Église ».
La même année, en décembre, les dirigeants mondiaux se sont réunis au Maroc pour signer et annoncer un accord connu sous le nom informel de Pacte mondial sur les migrations. Ce pacte, non contraignant, a suscité des divergences, quinze pays dont l’Italie et les États-Unis, s’étant retirés des négociations, notamment au motif qu’il risquait de compromettre la souveraineté nationale. Le cardinal Parolin a insisté pour que le Saint-Siège y participe, affirmant que l’Église était « convaincue que les énormes défis » posés par les migrations sont « mieux traités par des processus multilatéraux » que par des processus « isolationnistes ». Il a aussi affirmé qu’une gouvernance globale des migrations permettrait d’endiguer « la vague de racisme et de xénophobie ».
En septembre 2018 est signé l’accord secret – son texte n’est pas publié – entre le Vatican et la Chine ; il ouvre la porte aux nominations d’évêques reconnus par les deux entités et entraîne de vives critiques à son encontre, notamment celles du cardinal Joseph Zen qui demande sa démission l’accusant de « vendre l’Église catholique au gouvernement communiste ». Il reste le principal artisan de cet accord et de ses prolongations successives, par périodes de deux ans, en 2020, 2022 et 2024.
L’homme de l’ouverture au lobby LGBT
En 2019 il fait un geste d’ouverture au lobby LGBT, relevé par l’abbé Barthe : « Parolin avait reçu le 5 avril 2019, pendant plus d’une heure, des militants LGBT de haut vol, à savoir une cinquantaine d’avocats, magistrats, politiques, militant tous pour la décriminalisation de l’homosexualité. Le personnage-clé de cette délégation était le professeur émérite de criminologie de Buenos Aires, Raúl Zaffaroni, ami de longue date de Jorge Bergoglio, connu pour ses positions très libérales, son engagement pour la reconnaissance légale des « mariages » homosexuels, et pour la décriminalisation de l’avortement. Le Secrétaire d’État avait affirmé que l’Église condamnait « toutes les violences contre les personnes », ce qui engageait peu, tout en faisant par cette réception un geste d’une grande puissante symbolique. C’est moins grossier que la réception à déjeuner d’un groupe de femmes transgenres par le pape, mais c’est tout aussi significatif d’« ouverture ». Tout Parolin est là ».
En 2020, il qualifie de « réactions fondamentalement infantiles à un monde globalisé qui semble envahissant » le nationalisme et le populisme. Il leur oppose la Romanità qui signifie « véritable universalité, fraternité, ouverture aux autres et paix ». Ses commentaires, adressés à la communauté de Sant’Egidio, dont il n’est cependant pas le candidat pour le trône pontifical, ont été alors qualifiés comme une critique implicite d’une conférence tenue à Rome sur le conservatisme national intitulée « Dieu, l’honneur, la patrie » qui avait eu lieu quelques jours auparavant, et où intervenait notamment le premier ministre hongrois Viktor Orban, chef de file des nationalistes souverainistes en UE.
Un Papabile » Hostile à la messe traditionnelle «
En juin 2024, alors qu’il est déjà papabile déclaré, ou en tout cas considéré comme tel, sa campagne pour un renforcement des restrictions contre la messe traditionnelle, relayée par le secrétaire du dicastère pour le culte divin Mgr Viola, qui voulait beaucoup alors devenir cardinal, et le cardinal Fernandez, préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, le place sous les projecteurs. L’opération, qui n’est finalement pas soutenue par le pape François, met en lumière l’hostilité à la Tradition de l’Église que le cardinal Parolin s’employait pourtant à cacher sous des propos diplomates patelins et creux.
Selon College of Cardinals report d’Edward Pentin, « Pietro Parolin est depuis longtemps considéré par les diplomates laïcs comme un représentant papal fiable et digne de confiance sur la scène mondiale, quelqu’un qui semble être sur une trajectoire papale similaire à celle de l’ancien diplomate, le pape saint Paul VI », à l’exception évidemment de l’apostolat de ce Pape auprès des jeunes – le cardinal Parolin n’a pour ainsi dire aucune expérience pastorale ni en paroisse, ni en aumônerie.
Outre le cardinal Bertone qu’il a remplacé dans ses fonctions de Secrétaire d’État, le cardinal Parolin, alors encore nonce apostolique, a été proche du « cardinal Achille Silvestrini, également nonce apostolique et membre éminent du Groupe de Saint-Gall qui a tenté de contrecarrer l’élection du pape Benoît XVI en 2005 ».
En février 2020, le cardinal Parolin a été nommé président de la Villa Nazareth, un petit collège universitaire basé à Rome, régi par une fondation sous la supervision de la Secrétairerie d’État. Fondée en 1946 par le cardinal Domenico Tardini, Secrétaire d’État sous le pape saint Jean XXIII, pour accueillir les enfants pauvres et orphelins, la Villa Nazareth a été dirigée pendant de nombreuses années par le cardinal Achille Silvestrini, qui en a fait une école de formation d’élite largement gérée par des diplomates du Saint-Siège.
Selon Il Foglio , Silvestrini était le « puissant leader » de « l’aile gauche de l’Église catholique » à l’époque de Jean-Paul II, qui a contribué à transformer l’institution en une sorte de quartier général du progressisme , dont Giuseppe Conte, ex-premier ministre italien, a été élève, et l’archevêque Claudio Maria Celli, diplomate papal qui a joué un rôle important dans les relations actuelles entre le Saint-Siège et la Chine, est membre du conseil d’administration de l’institution.
Quand il s’installe aux commandes, comme le relève Riposte Catholique en 2020, il n’écarte guère les fruits pourris de la bureaucratie vaticane : « Pietro Parolin, cardinal depuis 2014, membre du comité de cardinaux destiné à faire au pape des propositions pour une réforme de la Curie, n’est pas vraiment l’homme d’un monde nouveau. Il n’a notamment nullement contribué à épurer les membres du « lobby homosexuel », ni écarté des hommes aussi contestés que Maradiaga, Coccopalmerio, O’Brien, Farrell, Paglia, Zanchetta, tous hommes du parti avec lequel il s’est installé aux commandes ».
De l’ouverture œcuménique…
Œcuménique, le cardinal Parolin avait salué en son temps le Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune, signé à Abou Dhabi par le pape François et le cheikh Ahmad Al-Tayyeb de l’université Al-Azhar au Caire, comme « un texte important qui mérite d’être compté parmi les efforts créatifs pour sauvegarder la paix ». Parolin considère le document comme faisant partie d’un « voyage » qui a commencé avec Nostra Ætate, la déclaration du Concile Vatican II qui enseignait que toutes les religions contiennent des éléments de vérité.
Il cite rarement le Christ comme étant essentiel à la paix et comme étant la solution à l’extrémisme religieux violent, mais promeut plutôt des valeurs évangéliques plus générales citées par d’autres obédiences, telles que la « fraternité », le sens de « l’humanité » et l’égalité de « citoyenneté ».
A « la table du Ramadan »
En mars 2025 le cardinal Parolin paraît « à la table du Ramadan », et ce en plein Carême, toujours sous le prétexte pratique de bâtir des ponts et faire des initiatives de dialogue et de paix : « le 17 mars, à Rome, à l’hôtel St. Regis, autour d’une même table, s’est tenue une rencontre interreligieuse pour approfondir la compréhension mutuelle, lancer un message universel de paix et une invitation à la réconciliation. Dans le but d’établir des ponts solides entre les communautés.
Cette première édition de « Il Tavolo del Ramadan – Iftar », en plein carême, réunissait le Secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, originaire de Vicence, l’ambassadeur du Royaume du Maroc auprès du Saint-Siège, Rajae Naji, promoteur de l’initiative avec l’organisation du Media International Communication Club – MICC ; Abdul Aziz, directeur du siège de Rome de la Ligue musulmane mondiale et le rav. Abdul Aziz, directeur du siège de la Ligue musulmane mondiale à Rome, et le rav Joseph Levi, grand rabbin de la communauté juive de Florence et du centre-est de la Toscane ».
Un homme ouvert à tout… sauf aux fidèles attachés à l’Usus Antiquior
Questionné par un journal vénézuélien en 2013 il affirmait alors être « ouvert à la discussion » de la pratique du célibat sacerdotal. « Le célibat n’est pas une institution, mais il est vrai qu’on peut en discuter, car, comme vous le dites, ce n’est pas un dogme, un dogme de l’Église ». Au passage, il affirmait aussi que l’Église devait « refléter l’esprit démocratique de son époque et adopter un mode de gouvernement collégial ».
Trois ans plus tard, il continuait ses clins d’œil progressistes démagogiques en affirmant qu’une femme pourrait un jour être nommée à son poste : « Une femme pourrait devenir Secrétaire d’État, dans la mesure où le rôle de Secrétaire d’État n’est évidemment pas lié aux sacrements ou au sacerdoce. Quoi qu’il en soit, je le répète, examinons le chemin parcouru, et le Seigneur nous dira jusqu’où nous pouvons aller ».
Un opposant déterminé à la liturgie traditionnelle
Comme le relève Collège of Cardinals report, « le cardinal Parolin a clairement exprimé en privé sa ferme opposition à la liturgie traditionnelle. Non seulement il a pleinement soutenu Traditionis Custodes, mais il a joué un rôle clé dans sa création. Il considère le décret papal comme un retour au Concile “pur” et le relie à d’autres réformes du pape François, comme Amoris Laetitia. Cela témoigne de son adhésion à la vision du pape François de mettre en œuvre plus pleinement une idée distincte de Vatican II et reflète l’ecclésiologie du cardinal, qui considère le Concile Vatican II comme un élément central d’un nouveau paradigme : une Église pleinement mondialisée, intégrant différentes langues.
En juin 2024, il est apparu que le cardinal Parolin soutenait des restrictions encore plus strictes, voire une interdiction générale, de la messe traditionnelle latine. Parolin aurait été rejoint dans son soutien par le préfet du Dicastère pour les Églises orientales, le cardinal Claudio Gugerotti, et le nonce apostolique à Paris, l’archevêque italien Celestino Migliore ».
Parolin face aux abus
Sur les abus, le cardinal Parolin n’est guère ouvert à la transparence. Le journal suisse-allemand Sonntagblick du 6 janvier 2024 affirme que le cardinal Parolin a refusé d’ouvrir les archives de la nonciature en Suisse à deux chercheuses de l’université de Zurich, pourtant missionnées par les évêques catholiques suisses.
Un proche du cardinal Parolin en France a été mis en cause pour abus. Le cardinal Parolin s’était rendu les dimanche 4 et lundi 5 juillet 2021 dans l’archidiocèse de Strasbourg pour représenter le pape François à l’occasion du grand jubilé de sainte Odile, patronne de l’Alsace. Le 4 juillet, à l’occasion de la sainte messe à la cathédrale, il a ordonné Gilles Reithinger, des Missions Étrangères de Paris, comme évêque auxiliaire du diocèse. Ce dernier, bien que promis à une carrière ecclésiastique sous les meilleurs auspices, est rattrapé par l’affaire de Salvert en avril 2023 et accusé en 2023 d’abus par une des victimes des MEP au Japon – il renonce à sa charge pour « raisons de santé » mi-février 2024.
Avec un individu pareil le schisme n’est plus très loin !!!!
Il a reçu l’ordination sacerdotale puis épiscopale, c’est donc un homme de Dieu.
Depuis le concile les casseroles ont la cote.