Question posée par Golias, dans le dernier trombinoscope des évêques, au sujet de la démission pour burn-out de Mgr Brac de la Perrière, évêque de Nevers, qui d’après l’auteur du trombinoscope n’aurait jamais du y être nommé. La question du reste pourrait se poser aussi pour d’autres nominations qui se sont avérées catastrophiques sur le plan des relations humaines, de la gestion, ou tout simplement des relations avec le “peuple de Dieu”, qu’elles se soient achevées par des démissions ou des transferts dans d’autres diocèses moins exposés.
“Thierry Brac de La Perrière n’aurait jamais dû devenir évêque. Il n’était pas fait pour cela. Il ne l’a d’ailleurs jamais recherché. En janvier 2023, il avait demandé à se retirer de sa charge à Nevers, faisant état à ses diocésains de sa fatigue, sinon de son épuisement, l’empêchant de mener à bien sa mission épiscopale. Il s’exprimait ainsi : « J’aspire à un ministère moins lourd et moins exposé (…). Je vous quitte avec le sentiment de n’avoir pas fait tout ce que j’aurais dû faire et d’avoir commis des erreurs. »1 Rome finit par accepter sa démission. Et ne prit jamais plus de nouvelles depuis. On ne va pas tourner autour du pot : l’homme n’avait pas la carrure.
[…] On connaît la suite, passage à Lyon, procès Barbarin, assemblée plénière à Lourdes en novembre 2020 avec les ateliers centrés autour des victimes de clercs (Marc Stenger, alors évêque de Troyes, en revint sonné, mais il ne fut pas le seul), enquête de la commission Sauvé, remise du rapport de la CIASE en octobre 2021. Brac de La Perrière se perd alors dans des commentaires parfois incohérents que l’on n’a pas envie d’énumérer ici. Personne ne semble voir, sinon nous, que Mgr Thierry est en train de craquer. Il démissionne. Que fait-on pour lui venir en aide ? On le renvoie à Lyon… sur les lieux même des crimes. Qui pense aux victimes atterrées par ce retour à la maison comme si rien ne s’était passé ? Le discernement dans l’Eglise catholique relève de la fable, Brac de La Perrière est le mieux placé pour le savoir“.
Il est connu que la famille Brac de la Perriere ayant, à l’époque, donné un coup de pouce financier au diocèse de Lyon, le cardinal Barbarin a renvoyé l’ascenseur en donnant la mitre au père Thierry Brac de la Perriere.
à vous lire, “Golias” devient une référence d’information et de conseil.
Etrange, comme attitude chez RC….
Sans doute, les évêques actuels, presque tous y compris chez ceux que l’on présente comme “traditionnels” sont en dessous de la moyenne de ce que doit être un “défenseur du peuple” si l’on se réfère (là, c’est une VRAIE référence) à l’article récent de M. l’abbé Claude Barthe et la preuve de cette déficience en a été donnée de façon hélas éclatante, hier : pas un évêque “de France” à la manifestation pour la vie à Paris.
Mais cela ne sert à rien de tirer à vue sur eux en s’appuyant sur Golias qui n’est pas toujours si bien informé, se moque des règles de droit dans la manière de collationner les preuves ou les indices graves, précis et concordants d’agissements ou d’absentions imputables aux évêques et dont la médisance annihile ce qui pourrait ressembler à la révélation de faits “vrais”. On n’a pas besoin de faire appel à un Edwy Plenel 2 pour faire de vraies enquêtes de journaliste. Faites-les vous-même à RC !
@ Courivaud :
Golias n’est en effet pas toujours bien informé et semble , quand on lit certains portraits du dernier trombinoscope, fermer (volontairement ?)les yeux sur les graves manquements de certains évêques ( Mgr Wintzer ou Mgr Brunin par ex !)
Il n’en demeure pas moins que sur certains points Golias est dans le vrai et qu’il est bon de lire ce trombinoscope qui en qui dit parfois long sur certains faits bien circonstanciés !
Je serais vous, cher Joël, je me méfierais des (bonnes) apparences que vous attribuez à Golias, de la même manière mutatis mutandis que le font certains opposants “de droite” (à supposer qu’elle existe encore) s’appuyant sur Médiapart pour prétendre mettre en difficulté le gouvernement macroniste.
Que RC s’informe par lui même s’il veut être crédible en journalisme, lequel ne saurait se réduire au rôle de “petit rapporteur” façon émission TV des années 80 ou du “petit télégraphiste de Varsovie” (même époque ; ici, on peut remplacer le Varsovie d’alors par le Vatican de François 1er).
Le jugement téméraire, le murmure, ragot (“il est connu”), la médisance sont des péchés… n’est-ce pas? cf. saint Thomas et plus simplement le Catéchisme de saint Pie X, n°206: “Que nous défend le huitième commandement : “Tu ne diras pas de faux témoignage” ? Le huitième commandement : “Tu ne diras pas de faux témoignage”, nous défend toute fausseté et tout dommage injuste à la réputation d’autrui. Il défend donc, outre le faux témoignage, la calomnie, le mensonge, la diffamation ou médisance, la flatterie, le jugement et le soupçon téméraires”. Pour ne pas citer le Catéchisme de l’Eglise Catholique tout aussi clair. Le n°207 ajoute: “Le huitième commandement nous ordonne de dire la vérité en temps et lieu opportuns, et d’interpréter en bien, autant que possible, les actions du prochain”. …. Alors?
Dans le prolongement du concile vatican2 et du synode sur la synodalité, ils seront appelés à être remplacés par des Professionnels de la Communication.