La Marche pour la vie a rassemblé 15 000 personnes à Paris. Après un parcours dans les rues du quartier, la Marche s’est achevée place du Trocadero où les participants ont pu entendre les mots percutants de Jean-Marie Le Méné (Fondation Lejeune), Philippe de Villiers ou encore Nicolas Tardy-Joubert (Président de La Marche pour la Vie).
En cette année du 50è anniversaire de loi Veil, la Marche pour la vie a rappelé qu’il faut sauvegarder la vie de sa conception à sa fin naturelle. Alors qu’une loi devrait revenir d’ici peu à l’Assemblée, les participants ont rappelé les dangers de la loi annoncée sur la fin de vie.
Rappelons enfin les 10 propositions pour que la protection de la vie humaine devienne une priorité nationale.
- Faire réaliser une étude sur l’IVG par les pouvoirs publics ou un groupe d’associations, pour mieux comprendre les causes et les conséquences de l’avortement, comme le souhaitent 88% des Français (sondage IFOP octobre 2020).
- Mettre en place une politique familiale pour combattre la précarité et accompagner tous les parents pour que l’IVG ne soit jamais un choix réalisé pour des raisons économiques.
- Rejeter toute légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie, contraire à la solidarité.
- Déployer un grand plan pour que les soins palliatifs soient accessibles à tout Français qui en aurait besoin.
- Permettre le remboursement à 100% des actes liés à une maternité, alors qu’une prise en charge à 100% est déjà prévue pour une IVG.
- Encourager dès la sixième semaine de grossesse, une échographie qui permette d’entendre battre le cœur du fœtus.
- Rétablir un délai de réflexion de trois jours minima, avant toute IVG.
- Encourager l’accouchement sous X pour permettre aux jeunes femmes en difficulté de mener leur grossesse à terme et de permettre ainsi l’adoption.
- Déployer une éducation affective et sexuelle respectueuse d’autrui et de la vie naissante dans le système éducatif.
- Défendre le droit absolu à l’objection de conscience des personnels de santé et protéger la clause de conscience spécifique.
Désolé pour les manifestants et les organisateurs qui ont sans doute eu bien du mérite à manifester, mais il manque un point essentiel à inscrire dans ce catalogue, et en tête : l’abrogation de la loi constitutionnelle du 8 mars 2024 instaurant la liberté de l’avortement.
C’est une décision hautement politique qu’il faut obtenir et de haute lutte. Mais au fait, comment ont agi par exemple les tenants du “Planning familial” pour obtenir la prise en compte de TOUTES leurs revendications ?