Mgr Roland avait tout pour être aimé par les “catholiques de gauche”. Ce sont pourtant eux qui l’assassinent dans les grandes largeurs, dans le dernier trombinoscope de Golias, qui décrit longuement la fin de règne de l’actuel évêque de Belley-Ars, qui sera atteint par la limite d’âge en 2026, et “dont le bilan pastoral ressemble à une croisière sur le Titanic”.
“Le temps se couvre sur l’Ain. Les diocésains en ont-ils assez de leur sépulcral évêque ? En tout cas, le denier a baissé drastiquement ces dernières années. Le diocèse n’a plus de sous, alors on vend les bijoux de famille. Pascal Roland, dont le bilan pastoral ressemble à une croisière sur le Titanic, dispose encore de deux ans pour jouer du pipeau sur la passerelle. La manière dont le diocèse est géré est à pleurer : l’évêque est absolument inexistant, il ne dit jamais rien en réunion. Il se contente d’écrire sur un cahier et quand on lui demande son avis, il botte en touche“.
Et pendant que Mgr Roland s’efface, son vicaire général gère, selon Golias : “Celui qui est aux manettes est Frédéric Pelletier, vicaire général du diocèse de Belley-Ars […] Pelletier est, dans la réalité, le vrai responsable du diocèse. Mais c’est un homme qui manque de sens : il est arrogant et cassant. Quand il y a un problème, l’affaire se termine toujours mal. Il ne répond jamais aux courriers qui ne lui conviennent pas. Comme la propre soeur du vicaire général est la secrétaire de l’évêque – elle est mariée avec le frère de l’évêque Scherrer (Perpignan) –, les gens ne peuvent pas écrire directement à l’Ordinaire du lieu sans que la lettre ne soit lue par « la soeur » qui le rapporte évidemment à son frangin de vicaire. Tout est parfaitement verrouillé. Cette proximité avec Thierry Scherrer a permis la venue du nouvel économe diocésain, lequel sévissait auparavant à Rennes. Mais l’archevêque Pierre d’Ornellas souhaitait depuis longtemps s’en débarrasser. Un ancien étudiant en gestion à Toulouse, passé par les MEP au Cambodge (à l’époque où Georges Colomb avait instauré des services courts de 3 ans), et qui laisse peu de bons souvenirs du côté du centre diocésain de la Hublais (35) qu’il géra un moment“.
Un local de stockage dans une chapelle, et des associations catholiques à la rue
Nous avions écrit au sujet de la baisse, d’année en année, du denier du culte dans le diocèse de Belley-Ars, où par ailleurs plusieurs affaires de détournement de fonds ont eu lieu. Ce qui n’empêche pas le diocèse de rêver d’une rénovation intégrale de la maison diocésaine de Bourg-en-Bresse. Seulement, il faut la financer.
Golias écrit à ce sujet : “Pascal Roland déboule donc et aujourd’hui reste obsédé par les chiffres, les ventes, les biens immobiliers et les bénéfices qu’il peut en tirer. Ainsi, il nourrit le projet de faire de la chapelle des Vennes un lieu de stockage pour de vieux meubles [effectivement]. Cette affaire a fait un peu de bruit, parce qu’on touchait à une communauté vieille, mais encore vivante (entre 100 et 150 fidèles à la messe dominicale). Pascal Roland recule, mais le temps joue pour lui. Le desservant vient d’Afrique, donc sous contrat. Celui-ci achevé, il suffira de ne point remettre de prêtre ou d’assurer une messe par mois… Il l’aura son lieu de stockage, Pascal Roland.
Plus arbitraire encore est la vente de l’immeuble où se trouvaient les mouvements d’Action Catholique (et aussi les studios de RCF de l’Ain). Le 1er janvier 2024, le CCFD-Terre solidaire, l’ACO, l’ACE, les CMR et le MRJC ont soudain trouvé portes closes. A la rue, les gauchiasses. Aucune solution de relogement n’a été proposée. Les responsables ont dû se débrouiller par eux-mêmes… Aucune concertation n’avait été entamée au préalable. Cet abus de pouvoir rapporté par Le Progrès dans un article est particulièrement intéressant par la juxtaposition des deux photos qui l’illustraient : d’un côté des militants, dehors, debout, à la porte, et de l’autre celle du vicaire Pelletier pontifiant dans son bureau, comme un prince de l’Eglise. Ces deux photos, côte à côte, ont beaucoup choqué localement. Telle est la situation du diocèse“.
Bref, conclut le trombinoscope, “Il est temps que l’iceberg arrive, que le bateau coule, et que l’on tourne la page. On sait au moins une chose : personne ne va regretter la fin de Pascal Roland comme évêque dans l’Ain“.
et la Sainte Messe du Saint Curé d’Ars, enterrée, mise à la porte dans ce village. Quelle sottise!
Il est loin le temps de Mgr Bagnard ,des Messes du 4 août, pour l’anniversaire de la mort du St Curé, le séminaire flambant neuf dont la première pierre avait été posée par le Cardinal Moreira Neves .
Il y a bien le centenaire de la canonisation de JMV en 2025….
Pascal Roland n’est pas un horrible gauchiste de premier abord.
Il a eu des mots sensés sur l’islam et l’immigration.
Mais comme bon nombre de conservateurs, il n’aime pas être doublé par sa droite ( comme Yves Le Saux, qui est par ailleurs bien moins intelligent …il n’y a qu’à écouter ses interventions sur kto… il enfile des phrases qui n’ont aucun sens ).
Une question reste néanmoins en suspend : qui va accepter de récupérer l’héritage de Pascal Roland ?