Pour financer une partie de la chère venue du Pape François en Corse – 1 million d’euros pour une journée incomplète, et même jusqu’à deux millions d’euros, selon la presse corse après le passage du Pape, les Leclerc de Corse ont fait un don de 250 000 euros. Le diocèse espère récolter jusqu’à un million de dons, et même plus, afin de soulager une trésorerie structurellement déficitaire.
Les magasins Leclerc proposent aux clients de financer la visite
Comme le signale sur son site le journaliste spécialisé dans la grande distribution Olivier Dauvers, les Leclerc ont proposé aux clients d’arrondir leur ticket de caisse en faveur du diocèse d’Ajaccio : c’est la “touche papale“, qui permet d’assortir les courses d’un don pour financer la venue du Pape en Corse. Cette dernière, ainsi que les nombreuses affiches dans les magasins, n’ont pas nécessairement été appréciés par tous. Néanmoins le Pape François ne s’est pas senti obligé, contrairement à un certain évêque de Paris, de revêtir des chasubles aux couleurs d’ une enseigne de grande distribution…
Un donateur anonyme a par ailleurs payé tout le mobilier commandé par le diocèse à l’atelier de charpenterie de SOS Calvaires en Anjou et dans le Berry :
un donateur anonyme a financé le mobilier liturgique spécialement conçu pour les célébrations : autel, siège du pape, ambon, chandeliers, tabourets, mais aussi la grande croix de six mètres de haut commandée par le diocèse. Montant de la facture : environ 20 000 euros.
Quel est l’intérêt de ce voyage voulu par le successeur de saint Pierre, surtout ès qualité de successeur de saint Pierre ?
On hésite entre un caprice dispendieux de satrape subi par ses sujets qui devront le financer et l’expression d’une “lubie pastorale” (ah ! les périphéries îliennes…) qui masque l’absence de véritable magistère, au dépens de la foi des fidèles.
Heureusement que Bergoglio n’a pas mendié pour passer le weekend complet en « périphérie » de luxe en France dans l’Ile de Beauté haut lieu des plus belles vacances, vu le prix exorbitant qu’à coûté aux périphériques catholiques la journée écourtée de ce dimanche ! …
Je ne sais pas qui a choisi cette affiche, mais elle est bizarre, assez sinistre et donne une impression d’angoisse et d’épouvente, comme un message de la providence, je pense que c’est la Sainte Vierge Marie, sans auréole, les yeux dans l’ombre, qui a une attitude de recul du corps et avec ses bras comme si elle repoussait cette visite de Bergoglio qu’elle ne pouvait supporter !