La ville de Saint-Amand-Montrond dans le sud du Cher a vendu l’ancien couvent des Capucins, un ensemble patrimonial en très mauvais état, devenu hopital-hospice au XIXe siècle, à un couple pour 80.000 euros afin qu’il soit rénové. L’ancienne chapelle, désaffectée de fait depuis deux décennies, a fait l’objet d’un décret d’éxécration de la part de l’archevêque de Bourges à la demande de la municipalité.
Erigé en 1621 pour accueillir des frères Capucins, puis “endommagé pendant le siège de Montrond en 1652, le couvent fut en grande partie reconstruit en 1657 et modifié au cours du XVIIIe siècle. Fabrique de canons pendant la Révolution, il fut aménagé en hôpital en 1799, puis en hospice jusque dans les années 1980. L’église fut quant à elle restaurée en 1867 et érigée en paroisse en 1876. En 2007, la Ville de Saint-Amand-Montrond est devenue propriétaire de l’ancien couvent des Capucins“, rappelle l’Echo du Berry.
“Concernant l’église Saint-Roch, fermée pour raisons de sécurité depuis au moins deux décennies, la Ville avait sollicité en 2023 l’archevêque de Bourges, représentant le culte affectataire, pour la désaffectation de l’édifice et de ses objets mobiliers, en vue de l’exécration du monument. […] Un an plus tard, en juillet dernier, la vente de l’ensemble immobilier a été votée en conseil municipal, un couple étant désireux de l’acquérir au prix de 80 000€ – la Ville l’avait acheté à l’hôpital pour 300 000€, “dont les finances, à l’époque, allaient très mal”, avait rappelé le maire de Saint-Amand-Montrond, Emmanuel Riotte, lors de cette séance. Le coût des travaux, hors église, était alors estimé à 2,5M€.
Ce mardi 5 novembre, “voilà plus de dix jours que le compromis de vente a été signé”, confirme l’agence Immo Hello, en charge de la vente de ce bien étiré sur environ 2 300m2. […] “Le but de la Ville était de sauver ces bâtiments, qui s’auto-détruisent avec le temps et pour lesquels il faut un investissement important. La Ville n’a pas un centime à mettre là-dedans et cette acquisition par des particuliers sérieux est une chance pour la pérennité de ce patrimoine”, estime le premier magistrat de la commune”.
Pourvu qu’elle le veuille !
À Monsieur Vaas,
Non, le fait d’ériger un prieuré qui nous soutient dans notre foi de toujours ne dépend pas seulement des autorités de la FSPPX mais aussi du désir des fidèles d’avoir ce soutien et puisque nous ne sommes plus à l’époque de la suspension a divinis du SEUL évêque qui a eu le courage de dénoncer les illusions (je suis modéré en utilisant ce qualificatif) de ce Concile de Vatican II , il faut aussi l’appui de des évêques qui n’étant pas membres de cette Fraternité disent penser comme Mgr Lefèbvre il y a 50 ans. Que les sept dons du Saint-Esprit les encouragent dans ce nécessaire appui. Notre prière aussi.