Curieuse homélie de Mgr Brunin pour la “fête de la mer” du 22 septembre dernier, passée injustement inaperçue :
“A ses détracteurs, Jésus rappelle l’importance de discerner l’essentiel, de transformer notre cœur et nos façons de nous comporter, d’agir et de parler. Jésus nous appelle aussi à sortir de nous-mêmes pour aller à la rencontre des autres afin de favoriser l’amitié sociale et progresser vers une vie toujours plus harmonieuse et pacifiée. Il nous appelle à agir en vérité, à faire effort pour nous tourner vers les autres et porter une parole bonne, bienveillante et constructive.
C’est bien pourquoi la grande critique que Jésus adresse à ses coreligionnaires, – scribes et pharisiens notamment -, c’est leur trop grande assurance de détenir à eux seuls la vérité. Ils pensent que ce qu’ils font est bon, plait à Dieu. Mais leurs pratiques sociales ou religieuses ne correspondent pas à Sa Volonté telle qu’elle est exprimée dans les commandements. Ils ont confondu leurs traditions et leurs habitudes avec ce que Dieu les appelait à vivre. Or, la démarche religieuse conduit toujours à respecter une distance critique avec nos choix humains, nos façons de vivre et d’agir. L’oublier, c’est sombrer souvent dans un intégrisme desséchant et dangereux pour nous-mêmes et pour les autres. L’Evangile n’a alors plus rien à nous dire !
Dans notre société, la religion demeure encore trop souvent motif de polémiques et de discordes, alors qu’elle est là pour rassembler et pour relier. C’est d’ailleurs l’origine étymologique du mot. Relier à Dieu mais aussi relier les hommes entre eux. Nous ne pouvons pas nous bricoler une pratique religieuse à notre mesure, à la mesure de notre idéologie. Ce serait sombrer dans une dangereuse dérive sectaire et générer des réactions de violence. Le moteur essentiel d’une religion, c’est l’amour des hommes et du monde créés par Dieu… l’amour de Dieu et l’amour de toutes les personnes et les groupes humains.
Au service de la démarche religieuse, il existe bien entendu des rites et des pratiques communautaires spécifiques, mais ils ne valent que s’ils sont au service du bien commun, de la communion entre les croyants afin que tous se tournent les uns vers les autres et, ensemble, vers Dieu et vers tous les hommes sans exception. Jésus ne cesse de nous répéter que la démarche religieuse nous place toujours sur le chemin des hommes pour nous mettre à leur service par amour. Toute autre attitude ne mérite pas d’être appelée religieuse, elle serait même un blasphème !
Les scribes et les pharisiens, par leurs pratiques rituelles, prétendent se classer parmi les purs, les bons, marchant dans la vérité. Pourtant, Jésus dénonce leur fausseté et leur hypocrisie lorsqu’ils se permettent de juger les autres, de lancer des paroles blessantes, de critiquer, et surtout d’agir en contradiction avec l’esprit même de la Loi de Dieu.
Jésus vient renverser cette logique hypocrite et ouvre d’autres horizons. Ce qui demeure premier dans son message, c’est l’amour. L’amour des personnes avant l’amour de la loi et des pratiques rituelles … Le plus important ce n’est pas de restaurer les traditions qui viennent du passé mais qui ont perdu de leur pertinence. Il s’agit de faire preuve de discernement pour retrouver l’esprit profond de la tradition. La reproduction mimétique des données de la tradition chrétienne n’est pas la fidélité. Celle-ci réclame un effort d’intelligence pour la mettre en œuvre dans le contexte qui est le nôtre aujourd’hui.
En ce sens, la pastorale du monde maritime qui est mise en relief aujourd’hui en cette fête de la Mer, est un lieu de créativité et d’initiatives qui vise à permettre aux femmes et aux hommes de la Mer, de vivre leur foi chrétienne dans des conditions de vie et des rythmes de travail particuliers. C’est tout l’enjeu de cette mission : aider à vivre la foi au Christ dans la spécificité des conditions de vie des différents métiers de la Mer. Je salue les efforts des acteurs de la Mission de la Mer au Havre. Ils répondent ainsi à l’invitation de saint Paul dans sa lettre aux Corinthiens : avoir souci les uns des autres en cherchant à adapter une pastorale des Eglises catholique et luthérienne, aux évolutions des réalités du Monde de la Mer pour celles et ceux qui y participent et en vivent.
Le Visage de Dieu que les lectures bibliques de ce jour nous révèlent ce matin, n’est pas celui d’un Dieu tatillon, caché derrière des règles figées et des principes rigides. Père de tous les hommes, Il nous envoie vers eux, même ceux et celles qui l’ont abandonné, ceux qui se sont égarés dans le péché, dans l’indifférence ou l’incroyance. Si nous voulons lui rendre un culte agréable, c’est vers eux, comme vers tous les blessés de la vie, victimes de l’injustice et de la haine qu’il nous faut aller. En célébrant l’Eucharistie, nous n’accomplissons pas un simple geste religieux. Nous venons au Christ pour accueillir entre nos mains Son amour afin de le partager avec tous et le communiquer au monde. C’est ainsi que nous devenons chrétiens. Amen !
“Pastorale des églises catholiques et luthérienne” : l’on comprend mieux.
Discours humano-centré : typique d’un franc mac !
Discours en rupture avec le magistère constant de l’Eglise! (Directement en désaccord avec le syllabus et toutes le encycliques qui ont précédés le concile Vatican II ( = tout-fout-le-camp II) Cette nouvelle Église entend se réconcilier avec le lutherianisme … ce qui prouve hélas le direction désastreuse de celle-ci, un nouvel ordo missae quasi protestant , un culte ou l’accueil de l’autre revient à accepter ses erreurs doctrinales et à saper les fondements même de l’Eglise fondée par NSJC … c’est très grave , avant Vatican II , jamais un évêque n’aurait pu prononcer un discours pareil ! Qui pour le coup se rapproche du blasphème…
Il divague, il privilégie ses sentiments à la raison et à la Foi, et la mort pour finir en se noyant avec Luther …
Monseigneur devrait s’exhiber au théâtre, ce romantisme anti-catholique n’a rien à faire dans une église.
On savait que la barque de Pierre prenait l’eau de toutes parts depuis le concile, ce que le Pape Benoît XVI à reconnu. Visiblement avec ce genre de prédicateurs la situation de l’Eglise ne s’arrangera pas.
De tels évêques sont responsable de la perte de la foi et de la «crise des vocations ».