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L’obéissance dans l’Eglise, une vertu détournée

Commentaires (4)
  1. Marek dit :

    La façade de l’ église est belle. Les orgues ont été retapées grâce aux bons soins de la FSSPX. Au dessus de l’ autel veillent deux grands anges gardiens offerts par la reine Marie Antoinette, celle que les nouveaux révolutionnaires macroniens continuent à insulter. Cet édifice construit sous Louis XlV a servi d’entrepôt jusqu’à ce que Mme Defferre le rende au culte. Le dallage malheureusement a beaucoup souffert.

  2. Reflex dit :

    Je signerais à deux mais ce bon commentaire de l’obéissance. Ce qui m’étonne le plus, c’est que cela vienne d’un courant qui a pour ennemi la liberté religieuse, et donc justement la capacité pour l’intelligence de l’homme, quitte à se tromper, de changer de religion.
    Ensuite, il dit qu’il serait possible de pas obéir si ma conscience me dit « ce n’est pas catholique » mais qui dit ce qui est catholique ? Mgr Lefebvre ?Voici le point. Mais que, de part et d’autre, il faille progresser dans la maturité de l’obéissance, j’en suis convaincu.

  3. Marek dit :

    Même “Veritatis Splendor” le dit : la Vérité c’est le Christ. Et la Vérité vous rend libres. Si vous vous séparez du Christ vous perdez votre liberté. C’est ce que signifie le refus de la liberté religieuse, Mgr Lefebvre ou pas. Maintenant, vous pouvez obéir à Tucho, Roche, Parolin et Cie, si cela vous chante …

  4. Courivaud dit :

    à Reflex : je m’excuse, mais je crois que votre réflexion (ce n’est pas un jeu den mots) sur la liberté religieuse n’est pas complète. Il semble que Mgr Lefebvre avait de bonnes raisons de critiquer cette Déclaration conciliaire passablement ambigüe sur ce thème (sur d’autres aussi, on le sait). Pour comprendre la position qu’il a suivie (au moins sur le fond), on peut lire utilement ce que disent d’excellents experts, surtout depuis la mort de ce prélat (j’excepte M. Madiran à raison de son rattachement à la pensée maurassienne : cela pose quelques problèmes : je parle des idées de Maurras, pas du comportement public et privé de l’écrivain dont Madiran fut, si je me rappelle, le secrétaire particulier : ne pas confondre ce qui relève de la littérature et des comportements publics et privés dans l’époque concernée).
    Ces experts se sont exprimés dans RC ou leurs articles ont été cités. Et d’ailleurs, comme pour toute réflexion (bis repetita) de cette nature, il est bon d’argumenter à charge et à décharge. Pas seulement à décharge comme vous semblez le faire ici. J’aimerais bien me tromper en vous disant “vous semblez”..