Hier à Quimper le président de Renaissance catholique Jean Pierre Maugendre a donné une conférence dans une salle du domaine de Lanniron, et a notamment abordé la question de l’obéissance exigée aux fidèles de la messe traditionnelle par des évêques tels que Mgr Dognin quand ils essaient de supprimer leurs communautés et font la guerre aux sacrements.
“L’obéissance, c’est une grande vertu. C’est par l’obéissance du Christ à son père que nous sommes sauvés. Mais ce n’est pas une vertu cardinale ; elle est liée à la justice, l’obéissance étant due à l’autorité au service du bien commun, et à la prudence. Ce n’est pas un dressage, mais comme le rappelle Peguy, le noble agenouillement d’un homme libre“.
Comme le rappelle le président de Renaissance catholique, cette exigence d’obéissance faite, le pistolet sur la tempe, par les évêques aux fidèles, permet “d’arrêter de réfléchir et d’utiliser les avantages d’être du côté du pouvoir “.
“Et comme l’écrit Hannah Arendt au sujet du procès Eichmann, l’obéissance à la règle n’est jamais une finalité. Depuis le Concile, les Papes veulent, sauf Benoît XVI, supprimer la messe traditionnelle en coupant l’Eglise de ses racines. Ils n’en ont pas le pouvoir. Et pour nous, la réponse est NON POSSUMUS c’est à dire que nous ne pouvons pas l’accepter..
Du reste, le discours des évêques a changé. Dans la Tradition, ce sont des gardiens de la Foi. C’est aussi le sens des promesses qu’ils donnent lors des messes d’ordination. Aujourd’hui ils se disent gardiens de l’unité. Mais l’unité se fait sur un sujet à un moment donné, elle n’est pas pérenne. Et l’unité d’une bande de gangsters autour de leur chef pour commettre des délits n’est ni une finalité, ni une vertu“.