Ce samedi 29 juin, Mgr François Touvet, évêque coadjuteur du diocèse Fréjus-Toulon, a procédé l’ordination de 6 prêtres pour le diocèse. A la fin de la cérémonie, il a évoqué la question des ordinations pour les Missionnaires de la Miséricorde (dans la vidéo à 2h42) :
Un autre sujet que je souhaite évoquer devant vous aujourd’hui, à l’issu de cette cérémonie des ordinations qui nous comblent de joie. Je souhaite exprimer devant vous tous ma proximité avec d’autres candidats en particulier ceux des Missionnaires de la Miséricorde Divine qui attendent encore, ce qui est une véritable épreuve pour eux et leur communauté. Je vous invite à prier pour eux. Le dialogue se poursuit avec leur Supérieur, avec les Dicastères romains compétents : le Culte Divin et la Vie Consacrée et le cardinal Aveline, notre Archevêque Métropolitain est très engagé comme moi et avec moi pour aboutir.Sans entrer dans les détails, sachez que je fais le maximum pour que les ordinations puissent avoir lieu. Au delà des questions liturgiques, se joue une conversion spirituelle et pastorale qui consiste à reconnaitre d’une part que la vocation est un appel du Seigneur et de Son Église, auquel le séminariste donne une réponse sans poser de conditions et d’autre part que la communauté est bien insérée dans le diocèse et peut jouer un rôle important ici et ailleurs dans le travail de communion avec les fidèles attachés à l’ancien missel.
Je redis ma confiance à l’abbé Dubrule et à sa communauté. Ils savent aussi que je les accompagne avec le souci de l’obéissance et de la communion avec le Siège Apostolique. Je compte sur la confiance de tous envers l’Église.
que veut dire la partie de phrase ” Au delà des questions liturgiques, se joue une conversion spirituelle et pastorale qui consiste à reconnaitre d’une part que la vocation est un appel du Seigneur et de Son Église, auquel le séminariste donne une réponse sans poser de conditions…” ?
Il semble bien que le souhait de pouvoir célébrer dans l’ancien rite ne puisse pas être posé comme “condition ” d’entrée par les séminaristes de la Divine Miséricorde…et c’est Monseigneur qui parle et non Rome sur ce point crucial.