Mercredi 19 juin une messe traditionnelle a été célébrée comme chaque semaine jusqu’ici à la Cathédrale Saint Patrick de Melbourne (Australie). Les fidèles étaient présents en grand nombre puisque le Dicastère pour le Culte Divin a demandé à l’archevêque de supprimer cette messe.
Extrait de l’homélie de l’abbé Glen Tattersall par nos soins :
Ce soir, je pense au samedi 13 juin 1992, lorsque j’étais présent dans cette cathédrale. Ce jour-là, à la demande d’un groupe de laïcs, Mgr George Pell, alors évêque auxiliaire de Melbourne, a célébré le rite romain traditionnel (la messe que nous célébrons ce soir). C’était la première messe traditionnelle célébrée par un évêque dans une cathédrale australienne depuis 1970. De 1970 à 1985, l’ancienne messe était sous le coup d’une interdiction putative, jusqu’à ce qu’une approche plus éclairée et tolérante de Jean-Paul II commence à inverser cette tendance. Dans son sermon mémorable donné lors de cette messe en 1992, Mgr Pell a reconnu grand intérêt pour la messe qu’il célébrait. ”Quelle est sa signification ?’ Je me suis demandé. C’est tout d’abord, principalement, parce qu’il s’agit d’un acte d’adoration”. Fin de citation. L’évêque a ensuite expliqué la relation entre la lex orandi et la lex credendi – la loi de la prière et de la loi de la foi, et de leur fondement dans le Christ, qu’il nous a légué dans la tradition catholique et apostolique. Mgr Pell poursuit : « C’est un héritage précieux ; ce n’est pas à nous d’améliorer ou d’élaguer. C’est la source de la foi et la pénitence, source de l’éternité. Dans la mesure où nous nous éloignons de cette vision centrale tradition de culte et de conversion, que nous dégradons ou polluons ce noyau, nous sommes affaiblis et faible. « Sans moi, dit le Christ, vous ne pouvez rien faire » ».
Nous ne sommes qu’au début des violentes persécutions contre la vraie messe.
Vous avez lu l’interview de Grillo : c’est sans équivoque,.la messe traditionnelle doit disparaitre.
Il faut voir la réalité en face.
Si les fidèles ne résistent pas ouvertement ils seront écrasés.