Un lecteur nous transmet l’information suivante : la messe traditionnelle célébrée depuis plusieurs années à Honolulu (Hawaï – USA) s’arrêtera en juillet 2025 à la demande du dicastère pour le Culte Divine.
Depuis quelques années, la messe traditionnelle est célébrée les dimanches et fêtes d’obligations par des prêtres du diocèses en l’église du Saint Sacrement in Pauoa à Honolulu.
Le curé, l’abbé Steve Nguyen a informé les fidèles qu’à la fin de l’autorisation donnée par le Saint-Siège (juillet 2025) la messe traditionnelle ne sera célébrée ni sur la paroisse du Saint Sacrement ni dans aucune autre paroisse du diocèse.
Le Motu Proprio Traditionis Custodes du le Pape François le 16 juillet 2021, à l’article 3.2. interdit que la messe du Missel de 1962 soit célébrée dans les églises paroissiales.
Le 8 mars 2023, Mgr Silva a écrit au Préfet du Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, demandant une dispense du Saint-Siège afin que la Messe du Missel de 1962 puisse continuer à être célébrée dans les églises paroissiales désignées. Par lettre du 10 juillet 2023, le Dicastère a autorisé que la messe du Missel de 1962 soit célébrée dans l’église paroissiale du Saint-Sacrement. L’autorisation a été accordée pour une durée de deux ans. Cela signifie que l’autorisation expirera le 10 juillet 2025.
Il nous semble que cette interprétation par le diocèse et probablement par le curé de la paroisse n’a pas seule objectif que de supprimer la messe traditionnelle et la communauté de fidèles attachés à la liturgie antique. En effet, il est assez probable que ce diocèse dispose de chapelles qui permettraient sans aucune difficulté de continuer à célébrer la messe traditionnelle sans quelle le soit dans une église paroissiale.
Messe traditionnelle – Paroisse du Saint Sacrement Honolulu
Ouais on connait bien le principe…
La messe traditionnelle dans les paroisses diocésaines, par des prêtres des diocèses, depuis TC, c’est comme pour l’école à la maison depuis la loi Séparatisme de Macron. Même Combat.
D’abord on fait une nouvelle loi (ici TC) qui supprime l’ancienne, un régime libéral et décentralisé, pour créer un principe d’interdiction. Comme cela semble trop strict, et que les consciences, et surtout les voies se font entendre et problèmes commencent on créer un régime d’autorisation, très très strict. Et du très, très strict, on arrive au harcèlement administratif, à des refus quasi-systématiques et de gros, gros problèmes sur ceux qui s’acharnent (en fait ceux qui veulent jouir d’une liberté afin de faire ce qui correspond le mieux à leurs besoins et à ceux de leur famille). Je connais.
Ici nous avons donc les nouvelles générations de prêtres diocésains interdits de célébrer la messe traditionnelles (comme ces nouveaux parents). Puis des évêques, infantilisés, comme ces pauvres parents, qui sont donc contraints de demander une autorisation pour leurs prêtres déjà célébrants sous les deux formes une “autorisation” pour continuer à servir les intérêts pastoraux d’une part de leurs brebis diocésaines en forme extraordinaire.
Et bien évidement, le dicastère, comme la DSDEN ou le rectorat, refuse l’autorisation. Et de plus en plus. Il faut bien lutter contre ses séparatistes catholiques. En fait, non, marquer son pouvoir.
Quitte à créer des luttes perdues d’avances, des tracas, des souffrances et encore plus de ressentiment. Et paradoxalement une attitude séparatistes pour certains qui n’y étaient pas enclins, mais qui se sentent rejetés.
Et alors là, on se donne trouve une excellente justification à posteriori. Vous avez vu tous ces insoumis? Notre démarche est bonne. Il faut encore l’accentuer. Plus de contrôle et d’interdiction.
Merci, merci! La souffrance fait tellement grandir…
Enfin, ce n’est peut être qu’une phase. J’ai bon espoir que l’Église fasse marche arrière un jour, moyennant quelques garanties (lutte contre les abus, fidélité affirmée par ex).