Le samedi 29 juin 2024, 6 prêtres seront ordonnés par Mgr Laurent Ulrich à l’église Saint-Sulpice. Parmi les 6 futurs prêtres, l’un est issu de la Communauté de l’Emmanuel, l’autre du Chemin néocathécuménal.
C’est en effet ce que l’on peut sur le site internet du diocèse de Paris:
Le samedi 29 juin 2024 à 9h30 en l’église Saint-Sulpice (6e), pour le service de l’Église, par le don de l’Esprit-Saint et l’imposition des mains, Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, ordonnera prêtres :
Côme de Bellabre
Vianney de Cibeins, membre de la Communauté de l’Emmanuel
Antoine Delhomme
Louis-Marie Drago
Henri Thin
Jeimer Mora, membre du Chemin néocatéchuménal
Un membre du Chemin néocatéchuménal, un autre, membre de la communauté de l’Emmanuel… En principe, un séminariste ordonné prêtre pour un diocèse devrait être… membre du diocèse, ni plus ni moins. C’est le meilleur moyen d’être inséré dans ce qui fait la spécificité d’un presbyterium. Sauf, bien sûr, si l’on veut prendre le risque de multiplier des paroisses ayant chacune un style variant en fonction du ministre ordonné qui est à sa tête.
Denis Crouan devrait se renseigner : les séminaristes du Chemin Néocatéchuménal deviennent prêtres diocésains, incardinés dans le diocèse où ils sont ordonnés; pour la communauté de l’Emmanuel c’est la même réalité : ses ordonnés sont prêtres diocésains. L’évêque du lieu peut alors les nommer dans son diocèse, au service des paroisses ou des mouvements diocésains. C’est vrai que certains évêques sont attentifs à les associer avec des autres membres de leur communauté et confier, par exemple, des paroisses à l’Emmanuel et y rassembler des prêtres issus de la communauté. Mais l’évêque reste libre de ses nominations.
En résumé, les prêtres “néocat” ou “Emmanuel” sont des membres du diocèse. Ils ne sont pas des religieux.