Le diocèse des Landes publie l’affiche de la rencontre oecuménique du 1er mai prochain à l’abbaye de Belloc, à Urt, consacrée à… la synodalité.
Y interviendra entre autres Mgr Dubasque, ex-secrétaire adjoint de la CEF, ex-responsable des églises orientales au sein du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens au début des années 1990, et qui a connu mai 68 au séminaire de Dax. Il avait été ordonné en juin 1974.
Avec son inclusivisme périphériste synodaliste, le pape Francois ne s’y serait pas pris autrement, s’il avait voulu, “en même temps”
– détourner l’attention des fidèles à l’égard de l’échec du Concile ou faire diversion dans les esprits vis-à-vis de la faillite de l’après-Concile,
– actualiser et amplifier le soixante-deuxardisme, lequel tend très souvent à l’adogmatisme, à l’eudémonisme, à l’immanentisme, au quasi égalitarisme interconfessionnel, au quasi égalitarisme interreligieux, voire, depuis François, au quasi égalitarisme interconvictionnel,
– rendre ce soixante-deuxardisme bien plus hégémonique dans les structures de l’Eglise et bien plus irréversible dans l’histoire de l’Eglise.
Il est proprement stupéfiant que presque personne ne pense à effectuer puis à exprimer le simple constat qui précède. Lobotomie ?
On est plutôt en droit de se demander si nous ne sommes pas en présence de complices par soumission ou de prisonniers volontaires, alors qu’il suffirait, notamment et par exemple, de rappeler clairement et fermement qu’il y a une différence de nature entre l’esprit de Fatima ou l’esprit d’Akita et les esprits du Concile, d’Assise et du Synode, pour que la petite musique de nuit de l’auto-dépassement indéfini du néo-catholicisme commence à s’arrêter ou à être sortie de sa zone de confort.
Par ailleurs, la mise en avant des prétendues hérésies ou la mise en cause des soi-disant hérésies conciliaires puis post-conciliaires ne contribue pas à la compréhension puis à la contestation du courant de pensée dont il est question ici, puisque ce courant de pensée ne fonctionne pas avant tout à l’hérésie au sens strict de ce terme, mais fonctionne avant tout à l’aberration, à l’alignement, à l’amputation, à l’extravagance, à l’historicisme, à l’irénisme, à l’oblitération, à l’occultation, à l’omission et à l’utopisme.
Et la polarisation sur la question liturgique, aussi nécessaire, légitime et bénéfique soit-elle dans son ordre, ne contribue pas davantage à la compréhension et à la contestation du soixante-deuxardisme, alors que si ce courant de pensée, imposé à l’Eglise et aux fidèles, était identifié plus souvent au moyen de cette expression, évocatrice du début du Concile, davantage de personnes comprendraient que le pouvoir du même courant n’est pas plus légitime dans l’Eglise catholique que celui du soixante-huitardisme dans le monde contemporain.
Amusant..; D’abord, le choix du lieu est significatif: Bellocq n’est pas dans le diocèse de Dax… où il y a l’abbaye de Maylis (plus classique – et encore ! – que Bellocq, dont l’issue fatale est “programmée” (expression de leur évêque) par l’absence de recrutement et le fait que la culture basque intéresse différemment d’il y a des années). Ensuite, Mgr Dubasque et le Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens étaient connus du temps où il y travaillait comme en lutte sournoise pour sabrer toute influence de l’alors Cardinal Ratzinger… Il est aussi (ou a été, le nom de l’actuel n’étant plus indiqué sur le site du diocèse) responsable de la commission d’accueil et écoute des victimes du diocèse: un prêtre lui a dénoncé les agissements contre lui comme séminariste d’un autre Prélat du diocèse, qui n’a jamais été inquiété, d’ailleurs “Mgr” Dubasque n’a donné aucune suite, même pas reçu la plainte, ni répondu… Quelle est donc sa morale? Comment faire confiance a une telle comission? Quant à sa théologie, elle n’est pas celle de saint Thomas ni du Magistère, mais “de l’avant” selon le titre du “parcours catéchétique” qu’il avait écrit pour les confirmés du diocèse, parcours imposé dans le diocèse en son temps, malgré sa vacuité de fond et médiocrité de forme. On l’a vu encore ce Prélat à l’oeuvre dans les paroisses où il est passé: mise en cause de tout ce qui est tradi; un seul “xemple: pour dissuader les expositions Eucharistiques trop classiques pour lui, il disait et répétait: “Jean XXIII se faisait chier (sic) pendant les expositions”.Pour avoir un idée, regarder sa photo en chemisette de plage: est-ce cela que demandait saint Jean-Paul II pour ses Prêtres a foriori comme tenue de ses Prélats? Voilà le bonhomme. Cela dit, c’est un homme qui veiut apparaître cordial, jovial. Enfin, la Prélature ne lui a pas été donné pour son service à Rome (il aurait été fait alors “Chapelain de SS” et non “Prélat d’honneur”), mais à la demande de l’évêque de Dax qui voulait le mettre en exergue. Ces gens là devraient SE TAIRE et profiter de leur vieillesse pour demander pardon et la sainte Contrition avant la mort…
il y en a qui adorent (!) “induire l’âme”, histoire de perdre leur temps (ce n’est pas mieux que de discuter du sexe des anges) alors que l’Eglise universelle ici-bas brûle, menaçant de s’écrouler, à force de ne plus manifester sa foi, voire de ne plus avoir la foi du tout.
Quel gâchis !