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Affaire mère Marie Ferréol : quand la justice civile donne des leçons de justice naturelle

Commentaires (5)
  1. Courivaud dit :

    À dire vrai, il serait plus que nécessaire que le Saint Siège dont la capitale est Rome, cité du Vatican, adhère à la Convention européenne de sauvegarde des droits fondamentaux signée dans la même ville et dont l’organe principal, une Cour siégeant à Strasbourg, a permis dans tous les pays signataires de ce traité une réforme indispensable des procédures disciplinaires de toute nature pour éviter que celles ci ne soient instrumentalisées par un pouvoir hiérarchique tenté par l’arbitraire et les règlements de compte Après tout, l’Église est aussi une institution terrestre et on ne voit pas pourquoi elle échapperait aux principes du procès équitable.
    La composante pénale du droit canon vient d’être réformée et il était plus que temps. Il serait donc nécessaire qu’il en soit de même pour la composante disciplinaire mais c’est encore la chasse gardée de nombreux prélats et le premier d’entre eux plus particulièrement.
    Un peu de transparence décisionnelle ne ferait pas de mal au sein de la hiérarchie ecclésiale, ce que les thuriféraires de Vatican II ont (sciemment) oublié.

    Nota : en principe, nonobstant un appel interjeté, les jugements rendus par des juridictions de premier degré comme dans cette affaire, sont exécutoires. Tant mieux pour cette religieuse victime de ce nouvelle manifestation de l’arbitriaire bergolien et de servilité cardinalice.

  2. aors dit :

    le tribunal pourra faire saisie arrêt sur le domaine de PONTCALLEC pour payer les indemnités dues à Soeur Marie FERREOL..

  3. Marek dit :

    “Jean-Charles Nault, né en 1970, entré à l’abbaye de Saint Wandrille en 1988, O.S.B., fait profession en 1990, prêtre en 1997, Maître des novices pendant huit ans, professeur de théologie morale au studium de l’abbaye, prieur claustral de 2005 à 2009, Abbé mitré en 2009. Souvent envoyé pour des visites canoniques dans diverses communautés, il a mené notamment la visite apostolique qui a conduit à la manifestation de la crise de gouvernance des Dominicaines du Saint-Esprit de Pontcallec sous l’autorité du cardinal Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, en 2020-21.Son frère aîné, Jean-Philippe Nault, est évêque de Digne puis de Nice. Jean-Charles est docteur en théologie. En 2001, il soutient sa thèse sur l’acédie à l’Institut Jean-Paul II de l’Université du Latran et la publie sous le titre “la Saveur de Dieu”. En 2004, cet ouvrage a été couronné par le prix Henri de Lubac. Postulateur de la cause de béatification du professeur Jérôme Lejeune.” (extraits de wikipédia) J’ajoute qu’il est homonyme de la Mère Maria Nault, fondatrice mayennaise des petites soeurs de Saint Aignan la Roë, injustement maltraitées par l’ancien évêque de Laval, et aussi des Frères de la Cotellerie. Le “père Nault”, une pointure, ne sort pas grandi de cette triste et coûteuse affaire de Pontcallec.

  4. Jaouen dit :

    Peut on dire qu’après ce jugement, le père Naud est dans un sacré pastis ?

  5. Line dit :

    Avec ce jugement, on peut prévoir que les personnes mandatés pour une enquête canonique ou une visite apostolique vont y réfléchir à deux fois… et refuser si elles le peuvent (devoir d’obéissance). ça pourrait leur coûter très cher!

    Après la crise des vocations, la crise de recrue des enquêteurs…Dans un contexte ou ces enquêtes semblent se multiplier…