Après l’attaque ce samedi 9 mars par l’extrême-gauche de fidèles à la sortie de la cathédrale de Metz où ils avaient organisé un chapelet en réparation de l’inscription de l’avortement dans la constitution, l’on remarque un silence assourdissant des autorités religieuses et politiques qui auraient été autrement plus loquace si des nervis avaient attendus des fidèles à la sortie de lieux de culte d’autres religions pour leur tomber dessus à bras raccourcis.
Parmi les champions du déni, de l’indifférence et de l’ignorance de la charité, le responsable de la cathédrale de Metz, le chanoine Dominique Thiry. Dans les colonnes du Républicain Lorrain qui lui sont pourtant plutôt peu hostiles, voilà tout ce qu’il trouve à dire sur le tabassage des fidèles catholiques aux abords immédiats de la cathédrale :
“Libre à chacun de venir prier à la cathédrale, chacun est libre de prier pour une cause qui lui semble juste. Mais nous n’acceptons pas que notre lieu de prière devienne une tribune politique”. En l’occurrence, il déplore les drapeaux déployés par les fidèles, “Ces drapeaux ont été déployés entre les portes de sortie et les grilles de notre édifice religieux. Ce qui veut dire que ce périmètre relève encore de notre responsabilité. Et on ne peut pas se permettre de laisser les accès bloqués, pour des questions de sécurité“.
Ladite cathédrale, longue de 123 mètres et large de 30, possède plusieurs accès – et ce ne sont certainement pas trois drapeaux qui vont la bloquer. Mais il y a un an et demi c’est aussi par souci de dégager les accès à la cathédrale qu’il fait charger par la police les fidèles d’un chapelet de réparation… cette fois après la “grand messe du handball“, début septembre 2022, au motif qu’ils stationnaient sur les accès de secours – la réglementation interdit de les encombrer avec du mobilier ou les bloquer, pas d’y stationner.
En 18 mois le chanoine n’a toujours pas eu le temps – visiblement très pris par son ministère, de lire l’arrêté du 25 juin 1980 sur lesdits accès de secours, mais il a cependant la disponibilité pour dire des bêtises dans la presse. Comme quoi, dans le diocèse de Metz, il n’y a pas que Monseigneur qui est Ballot, et visiblement, c’est contagieux.
Comme le rappelait il y a un an et demi le Républicain Lorrain, le chanoine Thiry n’est pas le doyen mais le coûtre du chapitre cathédral, c’est à dire “le grand organisateur du chapitre, dans ses missions intérieures et extérieures. Il est chargé des affaires matérielles, cultuelles et culturelles. Il est aussi responsable ressources humaines des personnels et bénévoles“.
Trois antifas interpellés, dont une figure du NPA
La presse locale indique qu’il y a eu trois gardes à vues – levées depuis : “ce qui a conduit à trois interpellations », résume le parquet de Metz ce samedi soir. Le ministère public ne précise pas dans quel camp ont eu lieu les arrestations. « Deux des personnes interpellées n’ont pas d’antécédents. La troisième est connue pour deux condamnations anciennes“.
Néanmoins elle se garde bien de préciser qui a été interpellé – ou par exemple, qu’une députée mosellane s’est subitement rappelée qu’elle avait le droit, pile au moment où les trois personnes étaient placées en garde à vue, d’inspecter les cellules [mais aussi les centres de rétention et les prisons, depuis la loi du 24 novembre 2009].
Deux plaintes ont été déposées contre les gardés à vue, notamment pour violences en réunion et menaces de violences réitérées “en raison de l’appartenance des victimes à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée“.
L’un de ces gardés à vue, selon nos informations, est un délégué CGT membre de Révolution Permanente, une scission du NPA (trotskistes). Figure locale – et donc, comme le précise son profil Facebook, personnalité politique – Christian Porta s’est fait connaître pour avoir été l’âme de la grève chez Neuhauser ces dernières semaines, et par la persécution de la direction à son égard (mis à pied le 7 février, interdit de site jusqu’à ce que l’entreprise soit déboutée au tribunal le 16 février, accompagné depuis en permanence par trois huissiers qui se relaient sur le site pour surveiller ses moindres faits et gestes, ce qui engendre des dizaines de milliers d’euros de frais pour l’usine… alors que la grève est liée à un refus d’augmenter les salaires), il est aussi menacé de licenciement après avoir été accusé par sa direction de “harcèlement moral“.
Bonjour,
Étant du diocèse de metz et fréquentant la cathédrale, je n peux que déplorer l’attitude du chanoine THIRY qui est inqualifiable et indigne d’un prêtre.
Il est bien parti pour devenir évêque