Mère Marie Ferréol : les débats reprennent le 6 mars 2024

A l’audience d’octobre dernier, le cardinal Ouellet n’était ni présent, ni représenté. C’est pourquoi le tribunal de Lorient, au lieu de rendre son délibéré ce 29 novembre comme il était prévu, rouvrira les débats le 6 mars prochain.

Comme le précise  le Télégramme : “ce mercredi 29 novembre, le tribunal a décidé la réouverture des débats le 6 mars 2024, à 14 h. Étant donné que le cardinal réside à Rome et n’a pas constitué avocat, certaines formalités n’ont pas pu être respectées avant que le juge statue. Or, selon le délibéré, il est « nécessaire que les détails de modalités de remise de l’assignation soient justifiés ou qu’un délai de six mois soit écoulé », ce qui sera le cas le 6 mars prochain”.

Autrement dit, il n’y aura pas de nouvelle chance pour le cardinal Ouellet de s’expliquer devant la justice des hommes.

Dans un communiqué de presse l’avocate de mère Marie Ferréol a commenté la décision de la juridiction bretonne : “la déception de Soeur Marie Ferréol est bien entendu importante et sa patience soumise à rude épreuve, sans compter la précarité de sa situation. Alors que l’urgence de sa situation avait été reconnue, un nouveau délai est hélas fixé.

« Mais il est toutefois préférable que le Tribunal purge définitivement ces problèmes de procédure, afin qu’ils ne puissent servir d’argument dans le cadre d’un éventuel appel. »

Quelques jours avant le 6 mars, ce prince de l’Eglise qui persiste jusque là à ignorer la juridiction bretonne comme le nombre croissant de femmes qui l’accusent au Canada aura l’occasion de partager sa vision de l’église : avec le CRAV et donc une autre religieuse de Pontcallec, Mère Marie de l’Assomption, de son nom civil Émilie de Vigouroux d’Arvieu, il organise au Vatican les 1er et 2 mars 2024 un colloque sur l’anthropologie des vocations, pour “l’opposer“, explique Vatican News, “à  une société en perte de repères la foi en Jésus Christ et la communion avec les autres“.

Sans commentaire.