Le modernisme ne fait plus recette, même en Suisse pourtant largement touchée par la contagion du schisme allemand. Dans le diocèse de Coire, la revue Aufbruch créée en 1988 par les modernistes locaux en réaction à l’évêque d’alors, Mgr Wolfgang Haas (transféré ensuite à Vaduz) cesse sa parution, faute de lecteurs.
« La disparition d’Aufbruch est une perte de la diversité des médias, notamment dans le milieu ecclésial», a expliqué à kath.ch le journaliste Benno Bühlmann qui avait été un des initateurs du journal. L’Assemblée générale extraordinaire de l’association éditrice a décidé le 31 octobre 2023 de la cessation de la parution du magazine imprimé à la fin novembre 2024.
Le magazine Aufbruch a été fondé en 1988 – en réaction au conflit autour de l’évêque controversé de Coire Wolfgang Haas. Selon ses lignes directrices, il s’intéresse à «ce qui émerge aux marges des confessions et des religions» et critique «tout ce qui empêche les réveils religieux».
«Les débuts du magazine ont été «très marquants» raconte Benno Bühlmann. Le premier numéro a été imprimé à 100’000 exemplaires. Et en peu de temps, on a pu gagner 10’000 abonnés. Le moteur était la résistance contre les aspirations rétrogrades de l’Église dans le sens de la théologie de la libération.»
Le communiqué de l’éditeur indique que les conditions financières pour la poursuite du magazine ne sont plus réunies. Aufbruch transmettait des impulsions théologiques, spirituelles et sociales spécialement à la génération du Concile Vatican II (1962-1965). Mais ce lectorat est tombé ces dernières années de 11’000 à 2000 abonnés. De plus, le paysage médiatique a énormément changé. De moins en moins de personnes s’abonnent encore à un média imprimé. Les lecteurs s’orientant beaucoup plus vers les médias en ligne« .
Il est certain qu’en suisse les médias ne sont pas financer et soutenu artificiellement par ……. l’état !! Exemple à suivre, la confédération nous montre l’exemple du contre neo-communisme 😂😂😂.
Deux erreurs :
1) La disparition du magazine « Aufbruch » n’est pas une perte de la diversité des médias mais la preuve d’un retour au bon sens catholique dans l’Eglise qui est en Suisse ;
2) Le magazine « Aufbruch » ne transmettait aucune des impulsions de la génération de Vatican II mais une vision très éloignée des enseignements conciliaires. Vision qui, au demeurant, n’était pas propre à la Suisse mais qui a laissé partout des diocèses et des paroisses en ruines.
Progressistes et modernistes « catholiques » sont aussi féconds et productifs que des mulets …
Et si le pape actuel, « bien malgré Lui », par ses comportements, ses propos et ses actions donnait « Le coup du Père François » aux hérésies du concile VII ? Ne serai-ce pas une belle victoire pour La Tradition ?