Dans une déclaration fournie à LifeSiteNews dimanche soir, le cardinal Gianfranco Ghirlanda, mis en cause par Diane Montagna, a rejeté comme “absolument fausses” les informations selon lesquelles il serait en train d’élaborer des plans pour réformer la manière d’élire un nouveau pape.
“Avant votre courriel, je n’avais aucune nouvelle de la réforme du conclave que vous mentionnez”. “Je suis allé sur Internet et j’ai vu qu’il était dit que je travaillais avec le pape pour une telle réforme”.
“C’est absolument faux”. “Puisque je ne suis pas au courant, je ne vois pas l’intérêt d’une rencontre”.
Néanmoins, LifeSiteNews croit savoir que les sources vaticanes du média catholique italien Messa in Latino confirment la véracité des propositions de réforme du conclave.
Cardinal depuis peu, Mgr Ghirlanda est l’avocat du pape François en matière de droit canon, ayant été fortement impliqué dans la réforme de la Curie romaine de François en 2022, Praedicate evangelium, qui a fait des vagues en permettant à des laïcs d’occuper des postes de direction au sein de la Curie. Plus récemment, M. Ghirlanda a remplacé le cardinal Raymond Burke en tant que patron de l’Ordre de Malte. Ancien recteur de l’Université grégorienne de Rome, dirigée par les jésuites, M. Ghirlanda a soutenu de manière controversée que le pouvoir papal dans l’Église était “illimité”. Selon le cardinal Gerhard Müller, lors du consistoire de 2022, Ghirlanda a présenté la “théorie de la papauté comme un pouvoir illimité de droit divin sur toute l’Église, comme si le pape était un Deus in terris [Dieu sur terre]”. Une telle vision, a déclaré M. Müller, “contredit toute la tradition catholique, et en particulier le Concile Vatican II, selon lequel les évêques et les prêtres n’ont que l’autorité d’accomplir les actes sacramentels, tandis que le pape est en possession de toute la juridiction, qu’il peut déléguer à sa guise à des clercs ou à des laïcs”.
Et LifeSiteNews souligne que le rapport de synthèse du Synode sur la synodalité d’octobre 2023 a déjà appelé à une modification du droit canonique pour permettre davantage de rôles de gouvernance féminins.
Affaire à suivre.