Lors du colloque sur la mémoire des violences sexuelles dans l’Eglise organisé par un des groupes de travail créé après le rapport de la CIASE pour proposer des pistes et des améliorations aux évêques et aux religieux français, Véronique Garnier, ex-victime et co-responsable du service de protection et prévention auprès des mineurs et personnes vulnérables dans le diocèse d’Orléans a annoncé qu’une journée mémorielle en hommage aux personnes victimes d’abus sexuels du clergé aura lieu en mars prochain, mais son emplacement fait l’objet de débats.
“Ce n’est pas encore arrêté, mais ce sera le vendredi de la 3e semaine de Carême, le 8 mars prochain. Cependant les personnes victimes ont toujours voulu que ce soit un dimanche, mais il n’y a pas moyen, les évêques veulent que cela soit un vendredi“.
Elle a pourtant tenté d’y sensibiliser Mgr de Moulins-Beaufort, évêque de Reims-Ardennes et président de la CEF : “j’ai dit à Mgr de Moulins-Beaufort qu’en nous imposant le vendredi, vous nous figez dans la mort, en nous donnant le dimanche, vous nous menez à la résurrection. Il m’a regardé avec de gros yeux et n’a pas changé la date“.
Par ailleurs, selon nos informations, de nombreuses pistes lancées par les groupes de travail mis en place à la demande des évêques après la CIASE, y compris celle de créer un lieu de mémoire et de ressources sur les abus sexuels, au sein des institutions de l’Eglise de France, sont restées lettre morte. On se demande bien pourquoi…
Pitreries !!!
A laquelle nous ne nous associerons point. Une fois de plus l’ont tente faire poser une responsabilité collective.
Que seuls les ecclésiastiques, fassent pénitence et flagellation.
Je ne m’associerai pas à cette journée.
A la parution du rapport CIASE, tous les évêques auraient pu remettre leur démission au Pape.
Quant à l’indemnisation des victimes : que les coupables (abuseurs ou hiérarchie silencieuse) soient jugés et la justice dans ses verdicts se chargera de définir les indemnisations à la charge des condamnés et non pas de l’ensemble de l’église catholique en France.
Pour la plupart les coupables sont morts.