Après avoir écrit au Pape, le maire divers gauche de Givors, près de Lyon, n’a toujours pas fait enlever les vitraux réalisés par l’abbé Ribes, dans la chapelle saint Martin de Cornas, désaffectée au culte et appartenant au patrimoine municipal, dans sa commune, malgré les appels pressants des victimes qui ont fait valoir que le religieux, décédé en 1994, réalisait ses oeuvres d’art (fresques, vitraux, tableaux) en y faisant poser ses victimes. Près de 70 victimes sur les trois diocèses de Lyon, Grenoble et Saint-Etienne sont encore en vie.
Lors du conseil municipal du 28 septembre dernier à Givors, le groupe d’opposition Givors Fière, mené par Fabrice Riva – par ailleurs engagé dans une passe d’armes avec le maire qu’il a signalé au préfet pour apologie du terrorisme depuis, a étrillé le maire au sujet des vitraux de l’abbé Ribes, qui sont toujours en place – bien que selon nos informations le diocèse de Lyon a pris en charge leur dépose dans diverses communes autour de Lyon cet été et à l’automne – sans nécessairement prévenir les victimes à temps, du reste.
Lors de son intervention, l’élu d’opposition Fabrice Riva a émis le voeu “que la mairie de Givors fasse ce qu’elle a à faire au lieu de réclamer aux autres”. S’adressant au maire : “vous passez votre temps à écrire ou à intervenir auprès des ministres, de l’Etat ou même du Pape pour leur demander de pallier vos propres insuffisances.
Nous ne connaissons d’ailleurs toujours pas la réponse que le Pape a eu la bienveillance de vous accorder lorsque vous lui avez demandé d’intervenir dans un dossier qui relevait de vos responsabilités. Il aurait été bien inspiré de vous répondre ”aide-toi et le Ciel t’aidera”.
Le détail de ce vitrail montrant le visage du Christ imprimé sur le voile que tient Véronique est particulièrement effrayant !
Comment peut-on appeler cela de “l’Art”, qui plus est de l’art sacré, réalisé par un prêtre coupable d’abus pédophiles !!!
Cette affaire rappelle tristement celle du jésuite Rupnik (maintenant défroqué) qui lui aussi a “sévi” artistiquement (?) dans de nombreux sanctuaires dont celui de Lourdes avant qu’il ne soit dénoncé pour de très nombreux abus sexuels sur les nonnes d’un couvent dont il avait la charge spirituelle (!!!)
Avant de s’enthousiasmer pour des oeuvres de qualité discutable les autorités religieuses et leur ouailles seraient bien inspirées de tester la moralité de leurs auteurs, surtout quand ils sont eux-mêmes des ecclésiastiques.
Maintenant, c’est la double peine pour les finances diocésaines: Après la coûteuse installation de ces oeuvres, il va encore falloir raquer pour les démonter et les remplacer !
A Lourdes, le clin d’œil de la Providence est encore plus terrible : les évêques ont fait amende honorable pour les abus suite au rapport de la ciase, il y a deux ans à peine, devant une oeuvre de Rupnik.