Dans la collection de la commission diocésaine d’art sacré du diocèse d’Albi, il y a une ampoule pour dissoudre les hosties consacrées, lorsqu’elles sont tombées à terre et qu’elles ont été salies.
Aleteia explique dans quel contexte l’utiliser :
“On va donc prendre ce fameux purificatoire avec une burette d’eau qui permettra de mouiller le linge. Le prêtre ramasse l’hostie et pourra ensuite frotter à l’endroit où l’hostie est tombée grâce au purificatoire. Il ne s’agit pas tant de nettoyer par terre que de veiller à ce qu’aucunes des parcelles du Corps du Christ ne restent sur le sol. En effet sous les Espèces du pain, il y a son Corps, son Sang, son âme et sa divinité.
Une fois que ce geste est accompli, on met à purifier le linge puis on peut continuer la communion. Soit le prêtre consomme l’hostie, soit, si elle est très sale, on la laisse se dissoudre dans un récipient et en se dissolvant elle perdra sa consécration.
Les espèces restent tant que les accidents restent, et les accidents, c’est un terme philosophique pour désigner tout ce qui est observable par nos cinq sens. Donc chaque chose existe par essence, mais elle existe à travers des accidents qui sont perceptibles par nos sens. C’est toute la théologie de la transsubstantiation. Une fois dissoute dans l’eau, les accidents de l’hostie sont perdus donc elle n’existe plus. On dit que quand des espèces sont altérées elles perdent leur consécration“.
Je ne suis pas théologienne, mais voici mon humble réflexion de chrétienne :
Les « accidents « de l’hostie, comme dit Aleteia, sont dus à l’humain et n’altèrent en rien la qualité éminente de la personne de Jésus-Christ-hostie. Le péché n’altère pas la Sainteté de Dieu : Il reste Ce qu’Il est. De toute Eternité.
Au contraire, malgré notre péché, il pardonne et nous aide de ses dons
Quand la matière est détériorée, quand son apparence est altérée, l’Esprit qui l’a consacrée reste intact et y demeure encore car il est libre. Ainsi, Il maintient la dignité de la matière ainsi animée.
« Une fois dissoute dans l’eau, les accidents de l’hostie sont perdus donc elle n’existe plus » prétend Aleteia. Hélas ce ne sont pas que les « accidents » qui sont perdus, mais l’hostie toute entière, car elle ne manifeste plus la Réalité à nos yeux pour soutenir notre foi.
Le texte ci-dessus que promeut ALETEA signifierait donc que Jésus sur la croix (les espèces) a perdu sa consécration par le Père parce que son corps est mutilé sur la croix ? Mais le Père n’a-t-il pas confirmé la consécration de son Fils en le ressuscitant ?
Une Hostie consacrée de la main du ministre de Dieu ne peut, même sale (mais consommée essuyée par hygiène selon l’endroit où elle est tombée) contaminer quelqu’un vivant de foi. Dès lors, pourquoi l’éliminer ? C’est au contraire un surplus d’amour qui nous est demandé en la personne de Jésus-hostie défiguré.
Lorsqu’on aime quelque chose, ne dit-on pas « J’en mangerais sur la tête d’un pouilleux « ? Or, il s’agit de Dieu lui-même ! N’est-ce pas l’Adversaire, le Satan, le Père du mensonge qui veut éliminer Dieu en nous trompant par ses artifices ?
On se sent obligé de rappeler que le P. François a conclu un accord avec google et Aleteia même pour expurger les « fakes-news » des medias catholiques…
D’ici à convaincre ces medias catholiques de faire disparaître certaines hosties, avec le prétexte de le faire selon de bonnes pratiques, c’est-à-dire finalement en subvertissant les prêtres…. Il m’apparaît ainsi que par ses explications, Aleteia semble infirmer la foi en la Présence réelle. Et aussi dans le pardon des fautes.
« Les espèces restent tant que les accidents restent » dit Aleteia. Il s’agit donc bien d’éliminer les Saintes Espèces !
Et ce serait la traduction de ce qu’est la transsubstantiation ? Je vais vérifier dans le détail….mais vous pouvez d’ores et déjà si vous le désirez publier ce texte.
Vous faite une analyse totalement erronée par ignorance du sujet.