Evêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan, Mgr Athanasius Schneider, s’est depuis plusieurs années fait remarquer par ses propos courageux sur la crise de l’Eglise et de la société. Dans cet entretien avec Jean-Pierre Maugendre, il revient sur son enfance en Union soviétique et les origines de la crise que vit notre civilisation. Il nous livre sa vision de la situation actuelle de l’Eglise et les réflexions que lui inspire le prochain synode des évêques sur la synodalité.
Intéressant, mais hélas, pas assez concret pour pousser les fidèles à exercer le sensus fidei, à la manière de sainte Catherine de Sienne, voire de sainte Jeanne d’Arc face à des prélats corrompus qui se cachent derrière les textes de Vatican II et “l’esprit du Concile”
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En outre, il est beaucoup trop accommodant à l’égard du règne de Benoît XVI, lequel ne saurait se limiter à la “libération de la messe de toujours”, mais dont certains aspects se sont avérés désastreux : l’herméneutique de continuité, si chère au cardinal Sarah, la poursuite du dialogue interreligieux, toujours aussi onusien, la gestion des affaires de mœurs dans le clergé, bref un règne au cours duquel ce pape, malgré ses qualités intellectuellles et beaucoup de bonne foi, n’a pas vraiment exercé un véritable gouvernement à un moment crucial pour l’Église visible.