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Effondrement des ordinations sacerdotales en France

Commentaires (11)
  1. Kevin dit :

    En réalité la Tradition Catholique se porte bien et l’Eglise de même que le Christ est ressuscité est entrain de sortir du cancer conciliaire.

    Gardons la foi malgré les persécutions et prions la très Sainte Vierge Marie pour que nous ayons beaucoup de saints prêtres et de saintes vocations religieuses.

    Soyons courageux comme Mgr Marcel Lefebvre.

  2. Concernant les Bénédictins, on devrait lire 3 et non 2, puisque l’abbaye de Ganagobie est un monastère bénédictin.

  3. Roannais dit :

    Et encore dans ces chiffres, combien ont été correctement formés et ont vraiment une vocation éprouvée?
    Il y aura des défections dans les années à venir.
    Le climat délétère venant de Rome n’est pas pour rien dans cet effondrement. Comment voulez que des hommes s’engagent dans une telle carrière quant à Rome le pape F tape sans cesse sur les séminaristes et que dans le synode on veut les mettre au pas voire même organiser leur disparition,

    1. Rédaction Riposte Catholique dit :

      C’est vrai que les retours à l’état laïc sont un autre non-dit…même si les opposants de Mgr Rey sont allés le lui reprocher (pour 5-10 ordinations/an il y en a forcément)…mais sans éclaircir le flou pour les autres diocèses français.

  4. Benoît YZERN dit :

    Cela fait à présent près de soixante ans que les évêques, y compris ceux de Rome, font souvent croire ou laissent fréquemment entendre que si l’on est catholique, ou chrétien non catholique, ou croyant non chrétien, ou encore agnostique mais humaniste, c’est vraiment très bien ainsi. C’est peut-être très bien ainsi, mais ce n’est sûrement pas très mobilisateur, en vue d’un optimum de vocations sacerdotales.

    Ensuite, ce sont les mêmes évêques qui ont très souvent le mot dialogue à la bouche, et qui préfèrent, tout aussi souvent, le déni au dialogue, quand des fidèles les interpellent sur la nécessité de recommencer à mettre l’accent sur des thématiques spécifiquement religieuses et sur celle d’arrêter de mettre l’accent sur des thématiques particulièrement sociétales.

    En outre, cet échec est d’abord celui des évêques de la génération Vatican II ET ensuite celui des évêques de la génération Jean-Paul II, mais il semble bien que leurs successeurs, actuellement en fonctions, ne soient pas capables ni désireux de se déprendre d’une conception servile, absolument suicidaire, de la solidarité inter-générationnelle intra-épiscopale, pour le dire de cette manière.

    Enfin, par charité, il ne sera pas rappelé ici la part de responsabilité du pape François, dont les enseignements et le mode de gouvernement ne peuvent pas donner envie à beaucoup de personnes normalement équilibrées de donner leur vie à Jésus-Christ, à l’Eglise et aux fidèles.

  5. Martin dit :

    On reconnaît l’arbre à ses fruits
    Vatican II : le bilan est sans appel.

  6. Jacques Fauchille dit :

    Mais bergoglio est en plein wokisme clericaliste. A force de vivre à la peripherie des choses on fini par en oublier le cœur, l’ être, le substrat, et l’on patauge ds le relatif plutôt que de virer l’essentiel.
    Bergoglio est bien de cette génération que nous aurons gde joie à voir disparaître de l’ecran.

  7. Arome dit :

    Bonjour à tous,

    d’accord avec toutes les réactions postées, qui sont intéressantes. Quelques pensées en rebond :

    – quel est le chiffre des séminaristes actuellement en formation ? BIen sûr, tous ne deviendront pas prêtres, mais ça donne une idée de ce qui nous attend en 2024. De 2022 à 2023, on passe de 116 à 88, soit une baisse de 24% si je calcule bien : c’est énorme !

    – échec de la génération JP2 : oui, échec à inverser la tendance, cependant ceux qui restent viennent de là. Solidarité intergénérationnelle des évêques problématique ? Oui, très clairement, à un moment il va falloir expliquer que ça a bloqué quelque part.

    – à cause du Concile ? Dans les mêmes années que le Concile, certainement. Cependant je persiste à penser que le Concile est un symptome, pas une cause. Le trait commun et persistant, et que Jean-Paul II a tenté d’enrayer, me semble être l’intellectualisme, la foi vécue à partir de la tête, froide, conceptuelle, facilement dure et orgueilleuse. Et on la trouve aussi chez pas mal de tradis ! Antidote : adoration eucharistique, pénitence, charité.

    – question anthropologique : les prêtres de paroisse sont enfermés dans des rôles de gestionnaires, occupés à animer des réunions et maintenir “l’unité” entre les croyants et les ténébreux infiltrés dans les sacristies et équipes paroissiales (oui, i ly a des entêtés simplement gauchistes, mais il y a aussi des agents très conscients et très pervers et persistants, même chez les diacres). Etonnament, on reste toujours à mi-chemin de l’hérésie… Les prêtres tradis sont souvent enfermés dans des rôles de curés de théâtre, plus préoccupés d’être de fidèles incarnations d’un passé idéal que des présences simplement paternelles. Ils sont rares, ceux qui présentent des figures auxquelles un jeune puisse s’identifier avec enthousiasme. Le but n’est pas de plaire aux hommes, mais Dieu est attirant, et il y a quelque chose de l’enthousiasme divin qui ne passe pas à travers nos prêtres.

    – sur la vitalité de la Tradition : elle est réelle et c’est tant mieux. Il ne s’agirait pas que le succés du pélé de Chartres canonise certains travers qui ne sont pas questionnés : pourquoi tant de prêtres ont-ils accueillis la réforme liturgique comme une bouffée d’air ? (et je ne suis pas partisan de la réforme liturgique). Qu’est-ce qui a fait dire à toute une génération que si la réforme péchait parfois par excès de créativité, elle restait préférable (ce que je conteste) à ce qui se pratiquait avant ? Pour nous (tradis) éviter de tomber dans le travers des Russes blancs ou des émigrés de la Révolution française (rien compris, rien oublié, rien appris disait-on d’eux), il me semble opportun, pour parachever le triomphe prochain de la restauration catholique, et éviter de regénérer une opposition, d’intégrer dans l’idéal du prêtre que l’adoration eucharistique conduite à l’enthousiasme à travailler à la vigne du Seigneur, à une vraie simplicité dans les rapports humains, et une vraie sollicitude pour le troupeau.

    Ceci soumis humblement à vos avis, pardon à ceux qui se sentiront offensés s’il y en a, priez pour moi.

  8. C. dit :

    Quel est la seconde ordination bénédictine citée ? Il y a Triors, Ganagobie est cité sur une ligne à part, mais qu’elle est l’autre ordination ?

  9. Nini dit :

    Et peut-on préciser, parmi ces chiffres, la proportion des “venus d’ailleurs” ? A Orléans, la très grande majorité des séminaristes sont importés directement d’Asie et d’Afrique en France par des filières plus ou moins claires, sans argent, sans connaitre personne en dehors du séminaire, sans connaitre la France et le diocèse auquel ils se trouveront incardinés. Comment voulez vous discerner s’ils ont réellement la vocation dans ces conditions ? C’est de l’esclavage !! Tout ça, c’est pour remplir leur séminaire et faire croire qu’il y a encore des vocations en France.

  10. Gombey dit :

    Quid des interdictions dans le diocèse de Toulon ?
    On pleure d’un côté le manque de prêtres et on empêche depuis 2 ans de façon la plus cruelle et inhumaine des jeunes après huit ans de formation à la prêtrise….honte à ceux qui ont décidé cela, sans vraiment des raisons graves et circonstanciées. Réalisent ils qu’ils auront des comptes à rendre là-haut ?