Tandis que Rodez résiste encore à la publication – pourtant obligatoire – des comptes diocésains au journal officiel, les maronites, eux, ont ait l’effort.
C’est d’ailleurs assez instructif – les commissaires aux comptes sont dans l’incapacité de certifier les comptes 2021, car, “malgré plusieurs demandes, la fondation d’utilité publique dénommée le foyer Franco-Libanais refuse de vous communiquer les comptes de la paroisse Notre-Dame du Liban qu’elle intègre, par ailleurs, dans sa comptabilité”.
Le résultat courant, déficitaire en 2020, année du Covid (-105.319€), se rétablit en 2021 (+205.818) – cette dynamique se retrouve aussi dans le résultat total, déficitaire en 2020 de 122.742 euros et toujours déficitaire, mais moins, en 2021 (-75.951 €), grevé par une forte hausse des charges sur les opérations en capital (308.000 euros en 2021 contre 17.333 en 2020).
Néanmoins en 2021 l’éparchie des Maronites a bénéficié d’une partie du produit de la cession des biens parisiens d’un legs – soit 394.694€ en avril.
Des “emballages récupérables” qui pèsent lourd
L’on remarque par ailleurs un poids inusité des immobilisations pour “emballages récupérables et divers” à 411.455 euros, début 2021 – à deux fois moins que les constructions sur sol propre (963.813 euros) et quatre fois plus que les terrains (132.100 euros), page 12 du document. A la page suivante, dans l’annexe, il y a pour 308.333 euros de cessions d’emballages récupérables et divers, dont la valeur est évaluée en fin d’exercice à 103.122 euros.