La rumeur court dans les diocèses de l’Ouest de la France. Un autre scandale eucharistique pourrait se profiler à l’horizon, hélas déjà chargé, des errements liturgiques qui se prolongent indéfiniment en France.
Voici les faits. Leurs sources sont très proches du dossier, mais elles ont réclamé l’anonymat, tant la « soft terreur » règne à bas bruit, aujourd’hui encore, dans le clergé diocésain.
À l’occasion de la semaine Sainte, une célébration de la Sainte Cène avait été prévue dans une école catholique sous contrat. Au regard du projet présenté par l’aumônerie du collège, le curé du lieu, pressenti pour présider cet office, s’était récusé, tant il divergeait de la liturgie et de la foi catholique. Il avait même cru de son devoir d’en alerter les autorités diocésaines, appuyant son argumentation sur une solide connaissance de la théologie.
Toutes les assurances lui avaient été donné par les autorités pour apporter les correctifs nécessaires. Il n’en fut rien. Un diacre permanent a été délégué à sa place. Selon des témoins oculaires celui-ci aurait entériné les errements liturgiques prévus, mais, bien plus grave encore, il se serait substitué au prêtre absent et aurait prononcé les paroles de la consécration.
Soyons clairs. La faute est gravissime. Le canon 907 stipule : « Dans la célébration eucharistique, il n’est permis ni aux diacres ni aux laïcs de réciter les prières, surtout la prière eucharistique, ou de remplir les actes propres au prêtre célébrant. »
Il relève en priorité à l’évêque diocésain, après avoir établi la véracité des faits, de sanctionner un tel délit en infligeant une punition selon le droit. L’intervention de la Congrégation des Sacrements est possible.
Les autorités du diocèse, alertées, semblent partagées entre déni et étouffement. Chacun botte en touche et se rejette la responsabilité.
L’Enseignement catholique ne voit pas de problème. Selon une technique bien rôdée, dans le trotskysme et le marketing, le curé « lanceur d’alerte » se voir aujourd’hui l’objet d’une campagne de dénigrement au prétexte de son « mauvais caractère », de son « incapacité à collaborer avec les laïcs », et autres billevesées.
Quant au diacre incriminé, certains se demandent si des connexions familiales puissantes ne vont pas lui permettre d’échapper aux conséquences légitimes des actes très graves commis, et d’une théologie plus que douteuse bien connue dans son diocèse.
Quelles décisions prendra l’ordinaire du lieu ? Étouffement et déni, comme d’habitude ? C’est à craindre. L’avenir nous le dira.
Plus d autorité , tout va à vau l’eau dans l église conciliaire et c est de pire en pire chaque semaine il y a un scandale …….
Ce genre de délit est désormais de la compétence du Tribunal pénal canonique national.
Il suffit d’alerter le promoteur de justice, qui saura échanger avec l’évêque. Je suis convaincu que les évêques seront mieux conseillés avec ce nouveau tribunal et qu’ils n’auront pas peur, quand c’est nécessaire, de réagir de manière opportune. Et les fidèles s’ils sont lésés par un comportement délictuel dans l’Eglise ont le droit de demander justice ! Le tribunal pénal ne gère pas que les abus sexuels… (Qui sont de la compétence de Rome dans bien des cas d’ailleurs).
Pour saisir le promoteur de justice national, il suffit d’avoir un intérêt dans l’affaire… (Être fidèle du diocèse…) Et d’envoyer un courriel au tpcn (ils ont un site sur le site de la CEF).
C’est une institution qui peut vraiment plus efficacement qu’hier réprouver ces scandales et prévenir les autres.
Bon … ce n’était pas selon la liturgie tridentine, tout de même ?
Et après on veut éliminer, éradiquer la Sainte-Messe tridentine. ..
Pauvre Église de France, que fait-on des promesses de ton baptême ?
Est-il le seul diacre permanent à se comporter de cete façon là.
Je puis vous assurer que dans mon diocèse, certains diacres se tiennent à l’autel, avec leur tablette (eh oui cela fait moderne) et bien souvent en présence du prêtre disent une partie du canon.
Et madame diacre fait la lecture, la prière universelle…
On voit que la crise que traverse l’Eglise a deux origines. La première est celle d’un manque criant de formation des clercs. En l’occurence, ici, un diacre. La seconde, la volonté affichée de désobéir au Magistère. En fin de compte, il y a au sein de l’Eglise, des évêques, des prêtres et des diacres qui se comportent exactement comme des black blocs : s’infiltrer, saboter, détruire.
Il y a longtemps que le label « catholique » de l’enseignement catholique sous contrat, diocésain ou congréganiste, est un leurre. Depuis plusieurs décennies l’enseignement et les projets pastoraux tendent à se rapprocher au maximum de la mentalité laïque. Cette normalisation de l’enseignement catholique se fait essentiellement via le recrutement des enseignants, le choix des directeurs et la pastorale éthérique. Aujourd’hui les établissements sous contrat n’ont qu’un objectif : le chiffre ! Ils sont gérés comme des centres de profit, sélection des meilleures éléments lors des inscriptions afin de garantir un bon taux de réussite au bachot (ce qui statistiquement n’est pourtant pas difficile vu le niveau infra culturel du baccalauréat) afin d’attirer le client. De fait les écoles « catholiques » sont devenues des lieux de reproduction de la classe moyenne supérieure libérale et d’exchristianisation. L’Evangile est le grand absent de l’enseignement catholique.
Que le curé alerte dans les plus brefs délais les autorités romaines… la Congrégation du Culte divin et des Sacrements . Que cette lamentable affaire soit rendue également publique, pour que ses auteurs soient punis en conséquence …Que l’évêque du lieu, s’il a donné son consentement, soit dûment châtié !
Dans mon diocèse un diacre est récemment décédé. Dans l avis d obsèques il était indiqué : ” pas de messes mais des dons pour la recherche contre le cancer” ces dons sont sûrement utiles, mais qu un diacre juge les messes inutiles pour le salut de son âme …
S’infiltrer, saboter, détruire, depuis le concile, ils se comportent comme des blacks blocks, c’est un constat.