A la suite de l’expulsion de cinq familles et de quinze enfants d’une structure d’accueil d’urgences, celles-ci, “sans droit ni titre” d’après les services de l’Etat – des clandestins, donc, ont été accueillies dans des locaux diocésains désaffectés le 3 avril dernier – le temps que les services de l’Etat leur trouvent un hôtel le 4 avril dernier, toujours à titre temporaire.
“C’est dans l’urgence que lundi après-midi le Collectif Loire « Pour que personne ne dorme à la rue » a appelé à un rassemblement citoyen, à 17 heures, sur le parvis de l’église de la Marandinière, à la suite de l’expulsion, le matin de cinq familles et de leurs enfants, environ une quinzaine, de leurs logements situés dans la structure d’accueil d’urgence des Lauriers.
Présent aussi dans le rassemblement, Jérémy Rousset, secrétaire du SNUIPP était, lui aussi, en relation avec les services de la préfecture et Jean-Louis Reymondier, responsable diocésain de l’antenne Église et Migration précisait que « le collectif souhaite mettre les enfants et leur famille à l’abri. Sa demande est d’occuper des locaux paroissiaux désaffectés. Nous ne pouvons rester insensibles à la situation de ces personnes.
Le diocèse, avec la paroisse, a donc décidé de permettre l’accès à une partie des locaux paroissiaux pour une mise à l’abri provisoire. La précarité de ce lieu désaffecté en cours de vente ne permet pas d’envisager un hébergement de familles tel qu’il a pu exister pendant plusieurs années. Nous en appelons à une solution rapide et digne. »
le diocèse et le clergé sont plus enclin a accueillir des clandestins que des tradis dans leurs paroisses… drôle d Eglise ????