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Vatican II : un schisme à front renversé

Commentaires (3)
  1. Benoît YZERN dit :

    Nous sommes en présence d’un phénomène de sécession culturelle, qui a commencé à se produire après la crise moderniste, la première guerre mondiale et le pontificat de Benoît XV, et cette sécession culturelle s’est produite, à l’origine, pour ainsi dire à bas bruit, entre quelques philosophes et quelques théologiens catholiques européens occidentaux et une très grande partie du reste des catholiques.

    Nous sommes aussi en présence de clercs qui sont les continuateurs d’autres clercs, qui ont désiré puis obtenu un Concile philo-libéral et anti-pacellien, ou philo-moderne et anti-tridentin, au point de transformer un Concile d’adaptation pastorale en un Concile de réorientation doctrinale qui s’est avéré propice à une désorientation générale, avant tout sous Paul VI, et jusqu’à aujourd’hui.

    Enfin, la survie de la foi catholique, des sacrements de l’Eglise et de la morale chrétienne, face aux erreurs sur Dieu, sur l’Eglise, sur l’homme, sur le monde, et face à l’esprit du monde, intéresse-t-elle réellement la majorité des docteurs et des pasteurs catholiques, en cette année 2022-2023 ?

    Comment se fait-il qu’il soit assurément impossible de répondre par l’affirmative à une question aussi centrale et cruciale ?

    Et les partisans de l’idéologie du dialogue, de l’inclusion, du renouveau et de l’unité ne sont-ils pas, assez souvent, des experts, dans le domaine de la rigidité et du sectarisme, les catholiques traditionnels étant les premiers mais n’étant pas les seuls à en faire les frais ?

  2. Pierre MARY de Montamat dit :

    Je suis en (lointaine) province, mais je me joins de tout coeur à ces chapelets !!!

  3. Arome dit :

    Oui, clairement, certains points du Concile posent problème, mais ce serait dommage de rater l’essentiel.

    Dans l’ordre positif : l’Eglise dort sur des textes de mystiques extraordinaires. En bref : émerveillement à la messe et participation en état d’offrande spirituelle, adoration eucharistique, chapelet, prière, expiation, et lutte sérieuse contre non seulement “les” péchés, mais les vices (le péché est le fruit, le vice est l’arbre) par la mortification, la direction spirituelle, la confession fréquente. Le totu sans oublier les oeuvres de miséricorde. Non pars prier, mais devenir prière, constante, perpétuelle. Là on redressera les choses.

    Dans l’ordre négatif : à un moment il faut confronter les faux frères à leurs contradictions, et agir ! Comment une religieuse, un prêtre, voire un cardinal, peut-il défendre le mariage gay ou la réécriture du caté sans se faire immédiatement et vigoureusement expulser ? (on pourrait aussi lister : organiser u défilé de mode dans la cathédrale de Metz, l’imposition des Cendres à un cardinal par une laïque, la prise de position pour les lois d’avortement par des clercs, le refus public de communion sur la langue…). Le pape ne fait rien ? Où sont les manifs pour lui rappeler ses devoirs ? Vatican II fait sans dote partie du problème, sur certains de ces aspects (attention à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain : sur le rôle des laïcs il dit des choses très belles et très catholiques). Mais Vatican II ne dit rien sur le mariage des gays dans l’Eglise !! Commençons par vraiment écarter les pourris, et alors nous pourrons parler de tel ou tel aspect liturgique ou pastoral

    UdP