En octobre 2021 l’Est républicain avait donné la parole à l’économe diocésain de Nancy (Meurthe-et-Moselle) sur la désaffection et la reconversion d’églises affectées au culte. En l’occurrence, une dizaine d’églises avaient été désaffectées pour être vendues ou transformées, dont une en instance de vente à Longwy.
“Certitude : il existe sur le diocèse de Nancy et de Toul quelque 894 lieux de culte [dont 25 qui appartiennent au diocèse]. Et le nombre de « désacralisations » reste faible, de l’ordre d’une dizaine.
Il faut d’ailleurs parler, selon les termes de la théologie, d’exécration, c’est-à-dire de retour d’un objet consacré à l’état profane. Tout simplement le contraire de la consécration. Mais là, il s’agit seulement d’un acte administratif (sans cérémonie)”.
L’on apprend au passage qu’une église est à vendre – 190.000 euros, comme “loft” à Longwy. Il s’agit de l’église Saint-Jules du quartier de Gouraincourt, construite entre 1911 et 1913 et qui appartient au diocèse, puisque construite après la loi de 1905. Elle n’était plus vraiment utilisée. Cependant, après la signature d’un compromis de vente à l’automne 2021, l’acheteur s’est rétracté.
Au moment de la mise en vente, l’ex-vicaire général du diocèse, Robert Marchal, s’était quelque peu répandu dans la presse locale : “Cette église avait été financée en partie par les patrons des grandes usines du bassin de Longwy, “sauf qu’on le paye aujourd’hui” considère l’ex-vicaire général du diocèse de Nancy, Robert Marchal : “Le chef de l’usine du coin allait à la messe et tous les cadres allaient à la messe, il fallait se montrer auprès du directeur. Je dis avec force que chaque fois que l’église s’est mise du côté des riches, elle a fait une connerie ! Et bien, là en construisant cette église Saint Jules, elle a fait une connerie ! Aujourd’hui, on ne peut pas la gérer. Il ne fallait pas la faire. On n’en avait pas besoin. On aurait fait des chapelles bien moins chères et bien moins belles. Aujourd’hui on pourrait soit les supprimer, soit les entretenir. On paye le passé“.
L’ex vicaire général, ex-aumônier national de la JAC dont le salon est orné d’une assiette décorative à l’effigie de l’abbé Grégoire – tout un programme – aurait-il préféré que les patrons de jadis financent des locaux pour la CGT ?
Il faut demander à Patricia, la chanteuse, de racheter cet édifice, elle pourrait en faire le lieu de sa conversion…
Pour la crétinisation par contact ils n’ont pas d’egal. Avec eux, il ne restera pas pierre sir pierre !
Eliboubane
Arrêtez cette lutte des classes d’un autre temps. Je ne savais pas que le Christ était venu seulement pour les pauvres… Lisez la Bible : Abraham était-il pauvre ? Joseph n’a t’il pas fait fortune en Egypte ? Dans le nouveau testament, le père de l’enfant prodigue était-il pauvre ? Il paraîtrait plus judicieux d’aider les riches à utiliser leur fortune pour le bien commun, pour le bien des plus fragiles, plutôt que de les rejeter dans la géhenne. Je suis triste qu’un vicaire général puisse dire des choses comme cela.
Encore l’un de ces prêtres gauchistes que j’ai connu dans mon adolescence ,certains étaient sincères et ne donnaient pas dans l’idéologie marxiste de la lutte des classes,mais d’autres étaient des acharnés plus virulents que les membres du P.C.F.
Je respecte les prêtres ,et j’en ai connu un bon nombre,qui sont allés au bout de leur logique en quittant le ministère ,ils ont fait moins de mal que ceux qui sont demeurés au sein de l’Eglise !