Le blog Belgicatho reprend une nouvelle diffusée par Summorum Pontificum (allemand). Il est fait état d’une possible nouvelle constitution contraignant à nouveau l’usage de la liturgie traditionnelle dans l’Eglise.
Selon le blog Summorum-Pontificum.de :
Il s’agirait d’une nouvelle constitution apostolique par laquelle François, très mécontent de la lenteur de la mise en œuvre de Traditionis Custodes, voudrait enfin en finir avec l’ancienne messe. François aurait choisi la forme d’une constitution apostolique afin de se rattacher à la constitution Missale Romanum de Paul VI et de souligner l’égalité de ses prescriptions actuelles avec l’acte législatif de 1969.
Selon nos informations, la constitution attendue contient 4 dispositions principales :
- Dans aucune église (diocésaine ?), on ne peut célébrer que l’ancienne messe.
- Dans les églises (diocésaines ?), on ne peut pas célébrer tous les dimanches selon l’ancien rite.
- L’utilisation des livres de 1962 (avec les modifications ordonnées par François) n’est autorisée que pour la célébration de la messe, mais pas pour l’administration des sacrements et des sacramentaux.
- Chaque prêtre est tenu de célébrer également (publiquement ?) selon le missel de Paul VI.
Lire la traduction de Belgicatho
A quelques jours de la semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens et à quelques jours aussi du rappel à Dieu du Pape émérite Benoît XVI, cette rumeur est un coup de tonnerre qui risque une nouvelle fois de déchirer l’Eglise. Le Pape ne peut pas d’un côté vouloir plus de synodalité et de dialogue avec tous, et de l’autre régler à coup de décrets le problème de la liturgie au mépris de 50 ans de dialogue et de recherche de l’unité.
C’est évident que l’œcuménisme interne n’existe pas chez les catholiques. Un vrai chantier à lancer avec prière et patience, sans doute aussi jeûne et études..
1) Dans aucune église (diocésaine ?), on ne peut célébrer que l’ancienne messe : cela veut-il dire “paroisses personnelles” ? Y en a-t-il de diocésaines?
2) Dans les églises (diocésaines ?), on ne peut pas célébrer tous les dimanches selon l’ancien rite : prenons les exemples de St Eugène ou de Ste Cécile à Paris. Il y aura donc un dimanche neutralisé de temps à autre pour ne pas dire la messe de St Pie V ?
3) L’utilisation des livres de 1962 (avec les modifications ordonnées par François) n’est autorisée que pour la célébration de la messe, mais pas pour l’administration des sacrements et des sacramentaux : confessions selon Paul VI ?
4) Chaque prêtre est tenu de célébrer également (publiquement ?) selon le missel de Paul VI : une fois de temps en temps ? à la messe chrismale ? cela sera-t-il contrôlé par une police diocésaine ?
Tout cela apparaît parfaitement irréaliste et ressemble à une technique progressive d’intimidation et d’étranglement. Beaucoup de diocésains peu motivés laisseront tomber leurs velléités Saint Pie V. Resteront les Instituts, et en particulier la FSSP. Continueront-ils à proclamer leur respect des fruits de Vatican II ?
Clairement, jeûne et prières (l’étude ne fait pas de mal).
PS : “la lenteur d’application du motu proprio” est bien réelle, et devrait tempérer les critiques contre l’Eglise. Il y a quelques années, le pape (Jean-Paul II et Benoît XVI) voualient la paix, et les évêques freinaient des deux fers. Maintenant le pape (François) veut restreindre voire interdire la messe en latin, et les évêque freinent des quatre fers !
J’insiste : il faut comparer le nombre de diocèses qui appliquent TC avec le nombre (faible) de ceux qui ont appliqué Ecclesia Dei afflicta et Summorum Pontificum. Je pense que le nombre de ceux qui ont appliqué TC est inférieur. Cela veut dire, au moins en France, que les évêques écoutent le pape respectueusement et attendent sa mort sereinement. Quant aux séminaristes, je pense qu’ils sont remontés comme des coucous et que le nombre de missalisants en latin va prochainement exploser. Merci saint Père !
Au IV è siècle, l’Eglise faisait des conciles pour discuter des problèmes doctrinaux et exilait ensuite à tort ou à raison ceux qui n’adhéraient pas aux conclusions. Un concile en chassant ou confirmant un autre (ex Nicée puis Constantinople), mais combien de contradictoires entre les deux.
Au XXI è l’Eglise “synodale” mais sourde exile tout de suite et ne permet pas de discuter et encore moins de remettre l’erreur en cause.
Tout n’est pas perdu, il reste la possibilité aux évêques de déposer un pape hérétique, s’ils ne veulent pas d’un schisme qui leur ferait perdre à plus ou moins court terme ce qui leur reste de fidèles. Toutefois un schisme serait peut-être salutaire, le Seigneur laissant courir l’hérésie jusqu’à ce que le foi devienne plus forte pour la combattre.
La différence est que depuis 50 ans, l’Egilse est schismatique de l’intérieur puisqu’elle rejette ceux qui sont fidèles à sa Tradition, alors qu’auparavant elle lançait l’anathème sur ceux qui s’en éloignaient.
Ce pape ne craint pas, dit-il, le schisme (ni, semble-t’il, les hérésies et autres protestantisations qui se font jour çà et là …, pas plus d’ailleurs que de souper avec le diable et ses djinns – suivez ma pensée).
D’ailleurs il va peut-être parvenir à le provoquer, ce schisme. Quelle misère !
Dieu a permis que l’Eglise catholique gardienne du dépôt sacré de la Foi subsiste dans la Fraternité Sacerdotale Saint PIE X, en expansion continuelle, ouvrant régulièrement des écoles où la Foi est transmises aux nouvelles générations.
Oui, Bainville a raison. Si on veut garder l’âme sereine et pratiquer sa bonne religion catholique de toujours sans stress et sans crainte des coups tordus, il est préférable de s’orienter dans la direction qu’il préconise.