Alors que le liquidateur de la moitié des messes tridentines à Paris, l’ex évêque Mgr Aupetit, fait l’objet d’une nouvelle enquête judiciaire pour une liaison ancienne qui ne l’a pas empêché de devenir évêque à Nanterre, puis Paris – à se demander si n’importe qui peut devenir évêque s’il donne des gages d’hostilité à la messe de toujours ? – le combat des fidèles des messes ainsi supprimées à Paris continue.
“Nous sommes encore plongés dans l’émotion de la mort du pape Benoît XVI, aux obsèques duquel j’ai pu assister à Rome, sur la place Saint-Pierre, au milieu d’un peuple de prêtres et de fidèles très fervents, la semaine dernier. Son corps a été enseveli dans les cryptes de la Basilique. Le pape Benoît est désormais comme le grain jeté en terre pour porter beaucoup de fruit.
De fruit liturgique. Le pape de Summorum Pontificum a ouvert une voie dans laquelle, malgré les vicissitudes présentes, nous continuerons à avancer et que nous allons même élargir : c’est pour la liberté pleine et entière de la liturgie traditionnelle que nous nous battons !
A Paris, nous avons appris la réunion du Collectif Sainte-Geneviève, le jour de la fête de la Sainte patronne de Paris, le 3 janvier, Collectif destiné à établir des relations, concertations, entre tous les groupes de résistance liturgique dans la capitale, et de faire circuler entre eux les informations entre le réseau de ces groupes. Nous en reparlerons plus longuement. Il est clair que le mécontentement provoqué par la politique absurde de l’archevêché rencontrera une résistance toujours plus déterminée.
Nous suivons avec attention la résistance qui se déploie dans le diocèse voisin de Versailles avec l’affaire de Saint-Germain-en-Laye. L’évêque, Mgr Luc Crepy a fait un premier pas en accordant aux fidèles qui assistent à la messe depuis deux ans, en plein air, devant la porte fermée de l’église vide de l’hôpital, en faisant célébrer deux messes chantées de Noël dans la chapelle des Franciscaines, et a promis de continuer le dialogue.
En attendant, les fidèles, toujours plus nombreux, se sont retrouvés dès le dimanche suivant pour leur messe « hors les murs », à 11h, devant la porte fermée à clé de la chapelle vide de l’hôpital, 20 Rue Armagis. Ils y seront dimanche prochain, et ainsi de suite jusqu’à ce que les portes d’une église s’ouvrent pour eux.
A Paris, les fidèles dépossédés de messe de Saint-Georges de La Villette récitent un chapelet de veille, dans leur église, le mercredi à 17h. De même ceux du courageux Collectif Paris Tradition 14, tous les dimanches à 18h15, hors les murs, devant Notre-Dame du Travail.
Tous nous demandons sans nous lasser LA LIBERTE DE LA LITURGIE TRADITIONNELLE ! Il y va du relèvement de l’Église”
Attention ! Le pape Benoît a fit beaucoup pour l’usage antique du saint sacrifice de la messe, mais il n’a jamais utilisé l’expression “messe traditionnelle” car toute messe valide est traditionnelle, qu’elle copte ou syro-malabare etc ou messe du nouvel ordo
Mgr Aupetit n’est pas un ex-évêque ,il demeure malgré tout évêque même s’il est indigne de ce titre et de cette fonction ,dans ce domaine il n’est malheureusement pas une exception ,regardons vers Rome pour nous en convaincre !
Il est certain que l’archevêque Ulrich ne fera aucune concession.