Faute de prêtres et de vocations, certains diocèses recourent massivement aux prêtres fidei donum, le plus souvent originaires d’Afrique, plus rarement de Pologne ou du Vietnam. D’autres réussissent à trouver des prêtres ailleurs, notamment au sein des églises orientales – où les prêtres peuvent être mariés. C’est ainsi qu’un maronite a pris en charge la paroisse de Fléac, en Charente.
“Charles Ksas est marié et père de trois enfants. Depuis le début de l’automne, suite au départ du père Patrice Zoma, il est pourtant le nouveau prêtre administrateur de la paroisse Saint-Cybard sur Charente et Nouère (1). Né au Liban en 1972, père Charles Ksas est en effet un prêtre maronite“, indique la Charente Libre, qui précise qu’il a enseigné la philosophie au Liban – et à Fribourg.
Prêtre du diocèse maronite de Tripoli, au Liban, de 1998 à 2022, il a bien été nommé par le diocèse à la rentrée et est en mission fidei donum, comme l’a expliqué le diocèse sur RCF; il est aussi animateur pastoral à Saint-Joseph d’Angoulême. En 2020, il approuvait les propos du cardinal Sarah sur le célibat des prêtres, précisant que “ce célibat vécu dans le projet des valeures évangélique est toujours soutenu par l’amour de la famille: Ainsi faisait le mari de la mère de Saint Charbel qui était un prêtre, et le frêre de Saint Neemtalla Haridini, lui aussi un prêtre marié“.
Au moins les fidèles ne seront-ils pas livrés à un prêtre d’un institut traditionnel ! (C’est ironique…)