C’est la fin d’un long feuilleton – le diocèse de la Rochelle a signé la vente de l’église de Port Neuf à la Rochelle à Bouygues qui va construire un immeuble. Les riverains s’étaient mobilisés, mais ni eux, ni la mairie n’ont les moyens de la racheter et de la restaurer.
Sur son site, le diocèse retrace l’historique de cette église d’après guerre :
“Après la Seconde Guerre mondiale, la population de la ville de La Rochelle passe de 49 000 à 73 000 habitants. Le quartier de Port Neuf se développe à cette période, et plusieurs centaines de logements y sont construits.
Le Diocèse de La Rochelle souhaite y bâtir une église pour les nouveaux habitants : ce sera l’église Saint-Joseph de Port Neuf. Après plusieurs projets, un édifice pouvant accueillir près de 500 personnes est construit. Les travaux commencent en janvier 1960, sur un terrain que le diocèse avait acquis en 1955 à la Ville. C’est un bâtiment simple, avec une façade en pierre de taille surmontée par une grande croix en fer. L’église est bénie le 28 avril 1963.
L’église de Port Neuf est aujourd’hui surdimensionnée et ne correspond plus aux besoins actuels de la communauté chrétienne : une messe hebdomadaire y rassemble une vingtaine de personnes. On est donc loin des 500 personnes prévues pour le lieu.
Par ailleurs, elle est en mauvais état, et les travaux de restauration pour la remettre aux normes sont très importants“.
L’église a donc été désacralisée et vidée de son mobilier :
“Une ultime messe a été célébrée avec les paroissiens par le P. Julien Fleury, curé de la paroisse, en juillet 2022. L’église a été vidée de son mobilier liturgique – tabernacle, autel, statues – et la croix présente en son sommet sera démontée et conservée au presbytère de Laleu“.
L’église sera abattue à partir de janvier 2023 et remplacée par un immeuble neuf de 24 logements.
Dans les comptes diocésains 2021, les cessions de biens immobiliers ont rapporté 1.335.622 euros au diocèse contre 128.971 euros en 2020 – il y est ajouté 160.125 euros de biens immobiliers reçus par legs et destinés à être cédés.
gestion de faillite, bien sûr! Mais, mon Dieu, que cette pauvre église était laide : tout à fait la ligne conciliaire…
Ces églises construites à la va-vite représentaient une urgence à la suite du grand renouveau que ne manquerait pas de produire le dernier concile ,c’est classique,les réformes ont éloigné les fidèles,puis les cités ont accueilli des mahométans .
Certaines communautés religieuses ont fait construire dans les années 60 de grands noviciats et scholasticats pour accueillir les nombreuses vocations religieuses que susciterait également Vatican II ,ces bâtiments sont demeurés vides,lorsque cela a été possible ils ont été vendus,d’autres restent sur les bras de communautés agonisantes,quel aveuglement !
L’Archidiacre @ – « L’église » ultra conciliaire moderne qu’ils font construire à Borderouge près de Toulouse pour une somme astronomique, est encore plus laide elle ressemble à une monstrueuse casserole posée à l’envers et destinée sans doute au même sort.