Marseille accueillait du 1er au 3 décembre le Congrès mondial de l’éducation catholique organisé par l’OIEC. Le cardinal Jean-Marc Aveline y a rappelé la vocation de l’école catholique, appelée à conserver sa capacité d’indignation «avec réalisme et humilité», tout comme sa vocation de «catholicité».
Inspiré par le thème du congrès «l’école catholique comme corps d’espérance», le cardinal a exhorté «à apprendre à lire l’histoire à partir des vaincus et des vulnérabilités», car l’espérance est «un courage qu’il faut trouver».
Dans les écoles catholiques de la deuxième ville de France, qui comptent 37 000 élèves, la culture et la religion de chacun est prise en compte.
«Ce qui est paradoxal c’est qu’on a des établissements privés catholiques avec une majorité musulmane, une autre avec une majorité chrétienne, et finalement très peu avec une mixité presque égale –seuls quatre ou cinq l’atteignent».
Il a lancé un appel à l’assemblée de 450 responsables d’éducation, de France et du monde:
«Que l’école catholique garde sa puissance d’indignation, avec réalisme et humilité. Que l’indifférence n’étouffe pas l’indignation».