Suite à la mise en examen et l’incarcération de Yannick Poligné, prêtre du diocèse de Rennes, accusé d’avoir violé et drogué un adolescent de 14 ans dans un hôtel à Paris dans la nuit du 3 au 4 novembre, des questions se posent, notamment vis à vis de l’actuel évêque de Rennes Mgr d’Ornellas et de l’ex-vicaire général de Rennes (2009-2017), Mgr Souchu, aujourd’hui évêque de Dax.
Il apparaît en effet de la procédure que le père Poligné, qui disait à ses paroissiens se rendre chaque mois à Paris pour traiter un cancer, était en réalité séropositif et suivait une trithérapie – il allait aussi à Paris pour pratiquer son vice, et pour y subir des injections de Botox pour dissimuler son état d’amaigrissement suite à son traitement.
L’affaire Carissan : Mgr d’Ornellas dans le déni
La position du diocèse de Rennes – qui feint de découvrir les circonstances – n’est pas tenable. D’autant que – cruelle ironie de la Providence, le père Poligné a été en poste à Redon, comme un autre prêtre lui aussi condamné pour abus sexuels, et qui y a été jusqu’en 2008 – le père Gaël Carissan.
Ce dernier a été jugé en 2019 (enfin) pour atteintes sexuelles sur mineur – qui ont commencé en 2004 et duré plusieurs années, se poursuivant après la majorité de la victime, qui se destinait à la vocation sacerdotale.
“Gaël Carissan avait emmené Dominique – alors âgé de 15 ans – seul en voyage à Rome, et [la relation] se serait poursuivie jusqu’après la majorité de la victime présumée”, rappelait alors la Croix, qui précisait que le prêtre ” reconnaissait les rapports sexuels mais estimant qu’ils étaient consentis, et même que le plaignant ait pu en être à l’initiative.
L’audition de l’archevêque de Rennes a été l’un des moments marquants de cette longue et éprouvante audience. Alerté à l’été 2008 par l’un de ses prêtres qui avait reçu les confidences de la victime présumée, Mgr d’Ornellas a certes pris des sanctions rapidement, interdisant le père Carissan de tout ministère public et l’envoyant à Trosly-Breuil (Oise), dans la communauté de l’Arche.
Mais à aucun moment l’archevêque n’a signalé les faits à la justice civile, avant que Dominique ne dépose plainte de son propre chef, à l’été 2010. L’archevêque a fait valoir que la victime, très pieuse, lui avait dit initialement ne pas souhaiter porter plainte pour ne pas abîmer l’image de l’Église.
[…] L’enquête canonique, manifestement bâclée (confiée à un prêtre de 86 ans, elle a duré trois semaines) et qui concluait à une responsabilité partagée entre le prêtre et l’adolescent, a aussi été largement questionnée. « Je n’ai pas fait tout ce qu’il fallait », « 2008 n’est pas 2019 », « j’étais démuni face à la souffrance des parents de la victime », sont quelques-unes des justifications formulées par Mgr d’Ornellas à la barre”.
En fin de compte, Gaël Carissan, ordonné en 2000 – un an après Yannick Poligné – a été condamné à cinq ans de prison dont deux ferme, et interdit de toute activité auprès de mineurs. A l’époque du procès il percevait toujours son traitement du diocèse de Rennes, et figurait sur l’ordo parmi les prêtres incardinés sans ministère. Donc, il n’avait pas été renvoyé à l’état laïc.
Des questions aussi pour Mgr Souchu (Aire et Dax)
Quant à Mgr Souchu, son silence en Orléans et à Rennes a été d’or – il a été nommé évêque de Dax. Là bas, il a attendu le 6 juillet 2022 pour relever de ses fonctions le père Antoine Camara, condamné la veille pour deux agressions sexuelles survenues lors d’exorcismes sur deux fidèles de sexe féminin en 2021 à Geaune, lors de séances d’exorcisme.
Arrivé en 2017 à Mimizan, le père Camara originaire de Guinée-Bissau a été aumonier national de la JOC dans son pays. A l’époque où les plaintes avaient été déposées, la seule mesure de l’évêque avait été d’interdire l’exorcisme à son prêtre.
Selon nos informations, malgré plusieurs signalements, l’évêque d’Aire et Dax, en poste depuis 2017,- très prompt à réagir sur l’affaire Ricard – le serait nettement moins pour d’autres affaires d’abus survenues dans son diocèse.
Merci pour cet article. Pour le père Carissan et le père Poligné, tous deux de jeunes prêtres à l’époque, ne se passerait ‘il pas des choses pendant le séminaire ? Le père Poligné d’après ce que j’ai vu a été aussi à l’Arche à ses débuts bien avant Redon (mais j’ignore si c’était à l’oise également). Aussi à l’arche de de Trosly-Breuil il y a eu plus tard en 2013 une plainte d’une assistante contre un prêtre :
http://arche-oise-news.e-monsite.com/blog/evenements/plainte-pour-agression-sexuelle-contre-le-pretre-de-la-communaute-de-trosly-breuil.html
et ensuite en 2014 on arrive aux plaintes sur le père Vanier. Cet endroit a connu beaucoup de scandales, c’est hallucinant.
Ce que je ne comprends pas, c’est le comportement du père Poligné, c’est complétement suicidaire et c’est digne d’un film d’horreur. A t’il perdu la foi pour en arriver là ? est-il devenu tellement addict aux drogues qu’il a cessé de voir clair ? les paroissiens qui l’ont côtoyé ne comprennent pas et ne le reconnaissent pas.. je finis par me demander s’il n’étais pas possédé.
Quand on touche aux enfants et qu’on détruit leur vie, il faut arrêter de se voiler la face, car là c’est trop grave, que d’histoire nous sont révélés maintenant !. Ces enfants sont blessés pour toute une vie, c’est vraiment triste et intolérable…
Il y a trop de laissez aller autour des prêtres et des évêques, il faut qu’ils soient plus accompagnés et entourés afin que s’ils se sentent mal, s’ils sont tombés dans le vice ou en danger, ou déprimés qu’ils puissent vite être pris en main.
Yannick Poligné était à l’arche, mais à Bruz dans le diocèse de Rennes à priori.
Gaël Carissan a été envoyé à l’arche de Trosly Breuil après que d’Ornellas ait reçu le signalement le concernant des parents de la victime, en 2008, auxquels il a promis d’agir et n’a rien fait jusqu’à ce que la victime porte elle même plainte en 2010.
Bonjour,
Parfois, à la lecture de vos articles, il me semble que transparaît la ligne éditoriale du journal le Monde. Parfois même, dans sa tonalité, celle de Libération.
Est-ce la convergence des luttes ?
Bon dimanche.
Je vous remercie de dire la vérité sur des responsabilités soigneusement dluées. Mgr Souchu connaissait très bien Yannick Pouligné et l’a installé à Redon. Pouligné était le plus jeune curé-doyen, grand espoir de l’épiscopat et de mgr d’Ornellas. Les doutes existaient bel et bien mais n’ont jamais été examinés. Pouligné a passé plusieurs mois à l’Arche comme Carrissan. Pouligné est sans doute à assimiler aux grands manipulateurs, pervers séduisant leur entourage et leur hiérarchie qui préfèrent le confort de l’ignorance délibérée.
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Il faut aborder le sujet de l’homosexualité d’un certain nombre de membres du clergé qui, une fois dans la place, en plus d’assouvir leur passion désordonnée s’en prennent à des jeunes sur lesquels ils ont un ascendant spirituel.
je lie les deux car ils sont liés quand nombre de prédateurs sexuels parmi le clergé avouent des tendances homosexuelles alors qu’ils sont condamnés pour abus sexuels sur des garçons mineurs.
Et Yannaick Poligné n’a pas contracté le Sida avec sa jeune victime, probablement innocente avant de devoir subir ses assauts mais par des relations sexuelles homosexuelles avec des adultes eux-mêmes homosexuels, soit la première cause de transmission de ce virus.
Qu’ensuite, en pleine connaissance de cause il aie pu forcer un jeune, par abus spirituel et moral, à avoir des relations sexuelles avec lui montre la perversité et le vice.
Pourquoi autant d’hommes homosexuels ont pu devenir prêtres ou religieux? Il y a sûrement eu complaisance, complicité du clergé formateur, des évêques et prêtres en place.
C’est cela qu’il faut savoir pour pouvoir nettoyer l’état clérical de cette engeance prédatrice.
Il restera d’autres forme de prédation, mais vu le nombre de cas relevant de cette tendance, cela aura bien diminué.
je rappelle aussi que l’empressement à mettre en avant une généralisation du clergé et de la responsabilité de l’Eglise, ainsi que d’inventer des chiffres faux sur le nombre de prédateurs permet de ne surtout pas aller aux causes objectives de cette prédation et d’espérer y porter remède. Mais aussi de nuire à l’image et la réputation morale et spirituelle de l’Eglise pour lui imposer de diminuer voire supprimer le célibat des prêtres et l’interdiction aux homosexuels d’accéder aux ordres sacrés.
Cette interdiction aux homosexuels d’accéder aux sacrements est sabotée par certains clercs et directeurs de séminaires – cf. l’enquête de Paix liturgique sur Mgr Crépy et la gestion par les eudistes du séminaire d’Orléans.
Par ailleurs une des dernières lettres de paix liturgique sur les zones d’ombre du rapport Ciase et la prévalence de l’homosexualité dans les abus cléricaux répond à vos interrogations.
En réponse au commentaire de Robert, la jeune victime n’était certainement pas innocente. Y. Poligné a rencontré cet adolescent sur l’application de rencontre gay Grindr, qui est normalement interdite aux mineurs. La victime savait bien a priori à ce qu’elle allait trouver, en acceptant un RDV avec un quincagénaire dans un hôtel.
Dans cette sordide affaire, on découvre ainsi que Y. Poligné s’adonnait très régulièrement à des rendez-vous avec des inconnus, avec usage de drogues (GHB et ecstasy, quand même), mais on n’est pas dans le cadre d’un abus sur mineur sur lequel il aurait eu un ascendant spirituel et moral.
On n’est même pas dans le cadre d’une agression pédophile, puisqu’en allant chasser sur grindr, il s’attendait à trouver (logiquement) des personnes majeures et consentantes.
@ Elsa : vous avez parfaitement raison, Elsa. La notion de “victime innocente” n’a rien à voir là-dedans. Et celle de mineur ou pas mineur non plus. Ce père Poligné voulait juste assouvir son vice, homosexe et drogue combinés, et sa prétendue “victime” était tout ce qu’il y a de plus consentante, professionnelle, et encartée chez Grindr. Dans ce domaine, la valeur marchande n’attend pas le nombre des années. Ce qui est remarquable chez Poligné, c’est son côté Dr Jekyll and Mr Hyde. J’ai même lu un de ses paroissiens nous dire qu’il avait retrouvé la foi grâce à lui. A côté, le cardinal Ricard avec ses papouilles à adolescente fait pâle figure. Petit joueur !
Une fois de plus je suis écoeuré, écoeuré de voir qu’on laisse ce genre de prédateurs alors qu’on sait. Quelqu’undisait de chercher les raisons elles sont pourtant simples que se passe-t-il dans ces grands séminaires? quelle formation ont-ils? On a tout jeté aux orties avec le concile St Thomas etc le chapelet, etc quand ce ne sont pas les formateurs ou directeurs qui sont homos alors ?????? Il y avait un prêtre responsable d’un foyer qui recevait des étudiants en discernement qui interdisait à ces jeunes d’aller à la cathédrale ^pour réciter le chapelet. D’ailleurss ce prêtre a été déplacé parce qu’il aavaiyt des tendances homo, elle n’est pas belle la vie?
Est ce justifiable ? Pour autant ?
J’ai lu , via la réponse d’un abbé, en réaction à mon affirmation concernant la non validité du sacrement , notamment de l’Ordre, reçu en état de péché grave et spirituellement mortel, que j’étais ds l’erreur. Que le brave abbé commence par se pencher sur le poids monstrueux des actes commis, et leurs conséquences, à tous les niveaux. Des conséquences sur l’Eglise ! Puis, que la Tradition Des Pères de l’Eglise Indivise ,et non pas avant tout la scholastique thomiste et le juridisme ,où Dieu se trouve enfermé et Sa Miséricorde ; comme par exemple l’invention du purgatoire( vision purgative pour satisfaire un dieu vengeur, contraire à la plus authentique lecture des Pères, tant latins qu’orientaux) que les Pères ne connaissaient pas. Autre est de parler de guérison qui purifie et qui soigne , autre une satisfaction qui relève d’une vision legaliste de la Justice Divine.
Pour ce qui est de l’authenticité du sacrement, j’avais , entr’autre en tête un auteur, que je connais bien l’un des plus grands pères et mystiques de l’Orient Xtien: st Symeon le nouveau théologien, qui certes ne entre pas ds les catégories et tiroirs étriqués de la théologie décadence, après st Anselme, et les clunisiens. Même , si ce fur un âge d’or pour l’occident chrétien, mais qui marqua une rupture avec la plus authentique Traditio des Pères.
Néanmoins, le brave abbé en reste au legalisme des ” docteurs de la loi ” . Un doctorat en théologie ne donne pas ipso facto l’entrée à la compréhension sereine de la Miséricorde du Xt. En l’occurence, Miséricorde vis à vis du peuple de Dieu, qui constitue le Corps Mystique: l’Eglise. Et que les vrais pasteurs doivent servir , et non devenir des loups ds la bergerie, ayant trompé et usurpés le titre de pasteurs. L’imposition Des mains n’a rien de magique et d’automatique, la grâce peut être enlevée et perdue.
Et l’on fini par justifier l’injustifiable, à adoucir l’horreur et à faire passer à l’arriere l’innocent ainsi détruit et crucifié sur l’autel de la perversion. Le clergé n’a pas touché encore le fond. Arrive le châtiment divin, car , il y aura courroux de Dieu.
Je me répète cette phrase reçue voici 30 ans d’un trappiste, et qui visait le monde ecclesiastico gélatineux :” non content d’être pervers par nature, il fallait qu’il le soit par vertu!”
J’ajoute que je comprends ce que m’écrivais l’abbé, il est cohérent avec le legalisme juridique romain. Mqu’il soit remercie de sa réponse. Mais très loin du souffle patristique primitif.Et cela vous a conduit à quoi ?
Nous savons par la presse qu’il s’agit d’un garçon de quinze ans: peut-être avait-il été incité à aller sur ce site? Pour que Poligné lui fasse prendre des drogues, on peut supposer que son acceptation n’est pas si évidente. Poligné est responsable sans aucune atténuation d’un abus surmineur.
Merci de votre réponse.
J’ai malheureusement eu des informations sur le laxisme, voire la complaisance sinon la complicité, envers les candidats à l’immaturité affective et à l’orientation sexuelle claire. Certains savent qu’ils ne sont pas attirés par les femmes, d’autres ont un équilibre trop fragile pour ne pas risquer d’être sujet à des tentations et des chutes. Et surtout, la vie intérieure s’est affaiblie, la certitude de la nécessité du salut et des fins dernières, de prendre les moyens sacramentaux, d’être prudents dans les relations avec les fidèles, car Dieu ne nous soumet pas à la tentation encore moins au-delà de nos forces.
Quand un prêtre se retrouve seul face à l’ordinateur, la télé, l’alcool, des relations purement mondaines, il est clairement en danger.
Cela ne veut pas dire qu’il va tomber, mais si en plus il manque de vie de prière et d’équilibre affectif et psychologique, le risque est grand.
Je pense que quand le discernement traditionnel a été affaibli voire supprimé dans les séminaires et noviciats, dans les années 60, que Freud a pris la place de saint Thomas d’Aquin, dans le même temps que la révolution sexuelle infestait tout le champ de l’affectivité et de la morale naturelle, alors qu’il aurait fallu une plus grande prudence et exigence dans le discernement des candidats, les bons sentiments, l’investissement dans l’affectivité spirituelle ou une rationalité intellectuelle, ont certainement contribué à brouiller la réflexion et le jugement droit de bien des responsables de séminaires.
Dieu ne s’impose pas si on ne Le laisse pas prendre la place qui lui revient. Si on met l’ouverture au monde, l’enfouissement, la raison raisonnante, devant la vie intérieure et l’ascèse, on en obtient les fruits. Il y a des leçons à tirer, mais c’est éludé, évacué, des enseignements pour l’avenir qui ne seront pas appris. En dehors du scandale contre Dieu et les âmes, c’est le plus désolant de ce spectacle de la misère humaine.
Elsa,
C’est bien plus compliqué que ça.
Un jeune de 14 ans à qui il a manqué des repères parentaux, ou qui ont été mauvais, qui a été souillé, qui est livré à lui-même, peut dériver vers des comportements ou il croira trouver un adulte qui pourra être comme un père de substitution, ou qui lui donnera l’illusion qu’on s’intéresse à lui. Un certain nombre de jeunes sont perturbés, brouillés dans leurs repères affectifs, s’il en ont encore de positifs, et voire se prostituent ou acceptent n’importe quoi d’adultes séducteurs.
Un jeune adolescent de quatorze ans n’est pas mûr et responsable pour parvenir à comprendre et réfléchir aux conséquences de ses actes. Il juge aux avantages immédiats, plaisir, argent, “reconnaissance”, célébrité, comme avec les influenceurs. Et n’importe quel enfant est capable de contourner même des interdits sur internet pour la pornographie comme le reste. Car ces sites sont objectivement des terrains de chasse pédérastiques.
On ne peut pas mettre sa responsabilité au même niveau que celle de cet adulte confirmé, prêtre donc formé au sens du bien et du mal, à raisonner des responsabilités dans ses actes, et visiblement vicieux et inverti puisque ce n’est pas avec un adolescent qu’il risquait de contracter le Sida, mais bien plus probablement en multipliant les partenaires sexuels avec la pratique de la sodomie et l’usage de drogues. C’est, avec ce genre de pratiques cumulées, la première cause de transmission du Sida.
J’ai discuté avec un jeune qui, à 14 ans et paumé dans une famille distante ou incapable de dialoguer avec leur enfant, avait entretenu des relations sur des sites de discussion et s’être fait flatter, séduire et draguer, par un adulte de deux fois son âge qui a fini par prendre rendez-vous avec lui, se déplacer avec sa voiture d’une centaine de kilomètres, pour que cet ado aie sa première relation sexuelle et avec un homme qu’il ne connaissait pas. L’usage de drogue est une circonstance aggravante, avec du GHB vous perdez tout contrôle de vous-même. C’est comme mettre un baillon et des menottes à quelqu’un. Il voulait clairement abuser de lui et pour être sûr d’y parvenir sans résistance ou cris, cette drogue était là.
La fragilité adolescente, les fêlures et faiblesses, font qu’un adulte pervers et ces hommes le sont forcément, n’ont pas beaucoup de difficulté à trouver les points faibles pour arriver à leurs fins. Et ce jeune revenait vers l’Eglise, espérons qu’il trouve de bons conseils avisés et pas un pervers qui profite de la situation. Car j’ai aussi côtoyé ça chez un prêtre, avec un jeune adolescent de sa paroisse qu’il emmenait en vacances, ou sont les parents pour laisser faire je l’ignore?, et qui n’hésitait pas à exercer un chantage aux sacrements pour arriver à ses fins.
Ce n’est pas de la pédophilie, mais de la pédérastie, et ce prêtre a une bien plus lourde responsabilité que ce jeune qui reste victime malgré son attitude. On ne force jamais quelqu’un à vous violer. Réfléchissez, un adolescent de quatorze ans drogué et sodomisé par un homme de cinquante ans et semblerait-il à plusieurs reprises, c’est clairement “un abus sur mineur sur lequel il aurait eu un ascendant spirituel et moral.” Même si le jeune est “consentant”.