L’attitude du diocèse de Metz et de Mgr Ballot – qui ont organisé une “grand messe du handball” dans la cathédrale de Metz puis se sont enferrés dans leurs erreurs, à plusieurs reprises, commence à susciter une contagion de la protestation des fidèles face aux événements profanes organisés dans les églises. A Nancy, en Lorraine non concordataire cette fois, un chapelet de réparation est organisé ce 14 octobre à 19h45 suite à un concert profane à la basilique Saint Epvre, affectée au culte.
Les organisateurs du chapelet, le collectif Lorraine Catholique, appellent à un chapelet de réparation suite au concert de November Ultra. Si des concerts sont régulièrement organisés dans les églises – des oeuvres musicales religieuses, ou historiques, classiques, l’on se demande quel rapport a la chanteuse November Ultra avec le culte catholique et pourquoi n’a-t-elle pas loué le Zenith de Nancy, qui semble bien plus adapté à ce type de prestation culturelle.
Quand les catholiques tolèrent ces profanations, ils disent au monde qu’ils ne respectent pas leur propre religion et ne considèrent pas leurs lieux de culte comme sacrés.
Imagine-t-on un concert dans une mosquée ou une synagogue ?
On ne respecte que ce qui est respectable.
Si vous voulez protester efficacement contre ce concert :
– demandez son annulation sur les réseaux
@DioceseNancy
– contactez l’évêché par mail ou tel et demandez respectueusement l’annulation
– rendez-vous sur place le soir même pour un chapelet de réparation et protester pacifiquement (19h45)
Pour contacter directement le curé de la paroisse et lui demander, respectueusement et sans agressivité, d’annuler ce concert :
Père David Vaimbois
03.83.19.00.86
Lorraine catholique
Selon un de nos lecteurs de Nancy, qui a contacte l’oratoire de Nancy – la basilique est confiée aux Oratoriens – ils ont accepté la tenue de ce concert et leurs supérieurs à Paris également.
La loi de 1905 – qui s’applique dans le diocèse de Nancy – empêche en théorie que des activités non strictement cultuelles soient organisées dans les édifices affectés au culte, comme le rappelle Media Presse Infos :
l’article 13 de la loi de 1905 règle le problème – les édifices religieux antérieurs à 1905 [ou reconstruits en lieu et place d’édifices existants en 1905, par exemple suite à des dommages de guerre] sont affectés au culte, et s’ils ne le sont plus ou ils sont détournés de leur destination cultuelle, leur affectation au culte cesse. La loi interdit donc qu’un match de handball féminin, par exemple, ait lieu dans la cathédrale Notre-Dame de Paris une fois restaurée.
« Les édifices servant à l’exercice public du culte, ainsi que les objets mobiliers les garnissant, seront laissés gratuitement à la disposition des établissements publics du culte, puis des associations appelées à les remplacer auxquelles les biens de ces établissements auront été attribués par application des dispositions du titre II.
La cessation de cette jouissance, et, s’il y a lieu, son transfert seront prononcés par arrêté préfectoral, sauf recours au Conseil d’Etat statuant au contentieux :
1° Si l’association bénéficiaire est dissoute :
2° Si, en dehors des cas de force majeure, le culte cesse d’être célébré pendant plus de six mois consécutifs :
3° Si la conservation de l’édifice ou celle des objets mobiliers classés en vertu de la loi de 1887 et de l’article 16 de la présente loi est compromise par insuffisance d’entretien, et après mise en demeure dûment notifiée du conseil municipal ou, à son défaut du préfet :
4° Si l’association cesse de remplir son objet ou si les édifices sont détournés de leur destination
Par ailleurs, un document romain de 1987 encadre les expressions artistiques et musicales qui peuvent être accueillies dans les églises, il est très clair : ” il n’est pas légitime de programmer dans une église l’exécution d’une musique qui n’est pas d’inspiration religieuse et qui a été composée pour être exécutée dans des contextes profanes précis, qu’elle soit classique ou contemporaine, d’un haut niveau ou populaire : cela ne respecterait ni le caractère sacré de l’église ni l’œuvre musicale elle-même, qui serait exécutée dans un contexte qui ne lui est pas naturel.”
Mais le diocèse de Nancy a-t-il encore seulement conscience que les lieux de culte doivent servir précisément au culte ?
J’espère qu’on y autorise aussi la célébration de la messe selon l’ “usus antiquior” ? Ou cela serait-il plus grave que d’y laisser chanter n’importe qui, n’importe quoi ?
la nouvelle rèle de nos év^ques ; les jeux de cirque dans les églises et les chapelets ou la messe devant la porte !!