Lu dans la dernière lettre de Paix liturgique (lettre n°890):
Peu avant la date anniversaire du rapport de la Ciase, une campagne de presse dans plusieurs médias chrétiens plutôt de gauche (dont La Vie et La Croix) s’est abattue sur la FSSPX, coupable à leurs yeux de protéger des auteurs d’abus sexuels – reconnus – dans une mission au Gabon. Les deux médias, qui ont repris le témoignage d’une victime dans Jeune Afrique, oublient de préciser que les faits sont prescrits et hors de compétence de la justice française ; les deux auteurs soupçonnés sont âgés, gravement malades et de nationalité française – il est donc fort peu probable qu’ils soient un jour extradés au Gabon pour y être jugés.
Néanmoins la FSSPX a reconnu avoir retiré tout ministère aux deux prêtres concernés, qui ne peuvent plus non plus célébrer de messe publique ou être en contact avec des enfants – Lourdes est une des rares implantations de la FSSPX en France qui n’a pas d’école et d’activités de jeunesse.
Ce qui tranche avec l’attitude du diocèse de Tarbes et Lourdes qui ne fait rien ou quasi pour prendre le problème des abus à bras le corps. Le cas de la fausse abbaye de Tarasteix – qui fait finalement l’objet d’une poussive enquête par la justice locale, bien qu’il y ait au moins une plainte dans ce dossier qui s’étale sur quarante ans – est symptomatique.
On veut chercher des noises à un institut traditionnel – qui n’est pas sans reproches non plus -, mais reconnaissons que les attitudes officielles ne sont pas franchement claires et encourageantes quand on aspire au règlement de certains problèmes qui on pourri l’atmosphère ecclésiale et la crédibilité de nos pasteurs…
Pour l’abbaye de Tarasteix, il semblerait que le père Mercier ai bénéficié de la bienveillance des autorités civiles pour agir en toute impunité durant des années !
haro sur le baudet ! la paille et la poutre ! c’est vieux comme le monde !